Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/08/2011

Le Parlement, comment ça marche ? Cours de rattrapage à l'occasion de la rentrée

parlement européen bruxelles 2.jpgLoin des débats franco-français, européens pessimistes ou optimistes, ou pas européens du tout, voici un "cours de rattrapage" avant la rentrée scolaire !

 

Comment fonctionne le Parlement européen ? Quel est son rôle dans l'architecture institutionnelle de l'Union européenne ? Quelle influence a-t-il sur la vie quotidienne des 500 millions de citoyens européens ? Cette vidéo vous (ré)explique tout cela en six minutes, montre en main. L'occasion d'attaquer la rentrée avec de bonnes bases !

 

 C'est un rappel donné par le site du Parlement sur la vidéo ICI
Bien sûr, les citoyens ont accès à ce qui se passe au Parlement (voir article du "Taurillon"), mais encore faut-il le vouloir ! Il y a donc encore des progrès à faire, "peut mieux faire", mais " des efforts" !
 
Enfin, si après tout, pour ceux qui ne voudraient plus de l'euro, voici un village italien qui  s'est mis en tête de se doter de sa propre monnaie. 
 
 En plein anniversaire de l’unité de l’Italie, le geste ne manque pas de sel... Luca Sellari le maire de ce village gaulois des Apenins) s'est mis en tête de doter son village de sa propre monnaie, égratignant insi la légitimité de la monnaie unique qui n’a pourtant pas besoin d’un désaveu supplémentaire.
 
L'article annonçant cette nouvelle est ICI . porte-voix.jpg
 
Viviane Boussier

 

23/08/2011

Au bord du gouffre ?

L’euro comme l’Europe sont au bord du gouffre goufre.jpg

Tel est le titre d'une interview de Jacques Delors du 18 Août.

 Décidément, pour beaucoup de nos concitoyens,  le gouffre est tout près et nous jouons avec le feu  ! Rappelez-vous, l'éditorial de Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert-Schuman, paru dans le quotidien " Ouest France" du 8 Juillet, dans lequel il dénonçait le véritable désastre offert par les Européens face à la crise grecque.

Défaitisme ou appel au réveil des consciences demande Nessim Znaïem, Président des Jeunes Européens –Rennes ?

Voici l'article, paru dans "Le taurillon", une publication des jeunes Européens peut-être plus lucides que leurs aînés !  A vous de répondre à la question après lecture…

Bonne lecture donc !

 Viviane Boussier

29/07/2011

Le sauvetage de l'euro : "C'est pas gagné" !

euros animés.gif

On  a beaucoup écrit, beaucoup parlé, beaucoup entendu, tout et son contraire, sur le sauvetage de l'euro, sur les mesures prises pour aider  la Grèce et surtout éviter le risque de contagion à d'autres Etats.

Parmi tous les commentaires, je vous propose celui-ci qui ne semble pas trop technique et pose, à mon avis, assez bien, le débat. L'article est ICI

Oui, provisoirement, le pire est évité: c'est un accord historique, mais l'euro n'est pas encore sauvé; la Grèce voit provisoirement l'étau se desserrer, par contre le plan de sauvetage sera coûteux.

Certains états, dont l'Allemagne ont proposé un "plan Marshall" pour aider l'économie grecque, ce qui semble une mesure réaliste, car comment cet état peut-il redresser son économie, donc produire des richesses sans appareil de production et des hommes payés pour le faire tourner !

La proposition n'est peut-être pas sans arrière pensée : le plan Marshall a sauvé l'économie européenne de l'après guerre, tout en contribuant fortement à l'essor de celle des Américains. L'Allemagne qui a l'expérience des économies à reconstruire, des privatisations à mener depuis le retour de l'ex RDA a aussi proposé son aide. Les fonds structurels sont aussi une possibilité de ressources; peu de renseignements paraissent sur tous ces moyens et c'est plutôt la confusion que la transparence qui domine actuellement sur les détails du plan d'aide à la Grèce.

Deux remarques en conclusion. Pour reprendre les termes de l'article signalé au début de cette note : C'est un vrai pas en avant". ..Tout cela ne suffira probablement pas à rendre l'euro plus pérenne. La prochaine étape, peut-être à l'issue d'une autre crise, sera probablement l'émission de bons communs.

En effet, et c'est la première remarque, sans aller jusqu'à souhaiter une crise, il faut reconnaître qu'elle a eu au moins le mérite de faire prendre conscience aux dirigeants (et aux citoyens ?) que les institutions politiques sont à la traîne ! Si prononcer le terme de "fédéralisme" était indécent il y a quelques mois, on ose maintenant l'évoquer, mais à condition de définir ce mot car chacun n'en a pas la même approche !

Ce sont les pays de la zone euro qui prennent à leur compte une partie de la dette : les médias parlent de 15 milliards pour la France, ce qui ne va pas arranger l'état de notre dette ni faire monter la cote de l'Europe dans notre pays déjà en difficultés économiques et sociales. Pourquoi ne pas avoir demandé à la banque Centrale européenne et à la zone euro de garantir la dette grecque qui serait ainsi mutualisée, ce qui démontrerait aux banques que la gouvernance économique de la zone euro n'est pas une utopie ? Mais pour cela, il faudrait accepter d'en arriver à l'émission d'euro-obligations : c'est ce que préconise cet article; mais, et c'est la dernière remarque, cela n'est possible que si les chefs d'Etat, le nôtre y compris, mais aussi celui de l'Allemagne, pensent  à long terme et se décident  à recourir à une politique volontariste et non à des solutions de replâtrage. Et cela, ce n'est pas gagné !

Viviane Boussier (ces propos n'engagent que leur auteur)

Infos : Avez-vous remarqué que le Mouvement européen a sa page sur le réseau social facebook ? Elle est sur ce lien 

facebook.png

 

Les inscriptions à l'Université d'automne sont ouvertes. RV à Dijon les 22 et 23 Octobre