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01/07/2011

Premier Juillet: Présidence polonaise...

...et autres infos!porte-voix.jpg

La Pologne assume à partir d’aujourd’hui la présidence tournante de six mois du Conseil de l’Union européenne pour la toute première fois.

Son programme, ambitieux, vise principalement à stimuler la croissance économique. Le travail s’annonce titanesque afin d’établir le budget pluriannuel de l’UE, d’encourager la réforme de la Politique agricole commune, et de finaliser le processus de développement du marché unique…

Suite sur le site du Mouvement Européen qui présente son programme.  Le site de la présidence est présenté ICI,  avec  une explication ( nécessaire ?) ICI !

son logo:

logo présidence polonaise.jpg

A propos de cette programmation  budgétaire,  la Commission européenne a fait, le 29 Juin,  ses propositions  pour la période 2014-2020. Très ambitieux, le projet annonce des négociations tendues avec les États.

Et toujours la Grèce ! .. et la menace de contagion

Le nouveau plan d'austérité grec a été adopté. L'UE en a fait une condition pour débloquer une nouvelle aide permettant à Athènes d'éviter la faillite; ce plan  doit permettre de réaliser 28,4 milliards d'euros d'économies budgétaires en cinq ans, et d'engager pour 50 milliards de privatisations. Les violences urbaines qui ont fait plus de 100 blessés ont marqué l'adoption  de ce plan.

 D'autres états ont connu des émeutes en réponse à la crise et  aux plans de rigueur.

C'est le cas de l'Italie où le gouvernement a adopté un nouveau plan d'austérité afin de parvenir à un quasi équilibre budgétaire en 2014 et de rassurer les marchés qui craignent une contagion de la crise grecque.

Mêmes causes, mêmes effets au Portugal, dont le nouveau Premier ministre a présenté  un programme se voulant "plus ambitieux" que le plan d'aide de l'UE et du FMI et laissant deviner des mesures de rigueur supplémentaires "à caractère extraordinaire" afin de respecter son objectif budgétaire pour 2011.

Au Royaume-Uni, pays hors zone euro, mais dont le gouvernement conservateur a également mis en oeuvre une rigueur draconienne, les syndicats ont appelé à faire grève contre la réforme des retraites qui prévoit le recul de l'âge des départs et la hausse des cotisations.

A Varsovie, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à l'appel du syndicat Solidarité contre la politique sociale du gouvernement libéral, à la veille de l'accession de la Pologne à la présidence de l'Union européenne.

Source AFP

 Info française:

Parachutage de Jean Léonetti aux affaires européennes.

Un terme qui peut sembler approprié puisque ce député, cardiologue  de formation, très impliqué dans ce domaine de la santé, n'a pas de lien évident avec les affaires européennes. Il est le cinquième titulaire à ce poste en quatre ans, ce qui pose la question de la volonté française d'accorder beaucoup d'importance à cette nomination (une question de politique intérieure ?)

 Viviane Boussier ( ces propos n'engagent que leur auteur)

28/06/2011

Actualité grecque (suite )

Un conseil européen s'est terminé vendredi 24 Juin; à cette occasion le Président de la République s'exprimait dans une conférence de presse.porte-voix.jpg

Quelques extraits (seulement sur la Grèce, le texte complet est sur le site de la présidence)

LE PRESIDENT -- Mesdames et Messieurs bonjour. Au moment où se termine ce Conseil européen je voudrais vous en résumer brièvement les principaux enseignements. D'abord nous avons la satisfaction sur la Grèce de voir que le compromis que nous avions annoncé et négocié avec nos amis allemands vendredi dernier à Berlin a été repris par l'ensemble du Conseil européen. La Grèce est soutenue. Les Européens font confiance au gouvernement et au parlement grec pour poursuivre la politique courageuse qui a été engagée et les Européens, avec le FMI, feront le nécessaire pour que dès le début du mois de juillet, l'aide à la Grèce soit versée et qu'un nouveau plan d'aide soit mis en place à la suite de la demande des autorités helléniques et par ailleurs les modalités de participation du secteur privé, banques comme assurances correspondant très exactement aux principes de ce que nous avions indiqué avec Mme MERKEL vendredi dernier, c'est-à-dire sur la base du volontariat. Les ministres des Finances mettront en place les dispositions techniques dès la semaine prochaine. C'est donc au début du mois de juillet que l'ensemble du dispositif pour l'essentiel aura été négocié et mis en place.

A noter, dans les questions posées par des journalistes à la fin de la conférence de presse, celle sur une proposition de réforme et de nomination de ministre des finances:

….

Non, ministre des Finances, pour faire concurrence à la Commission, parce qu'un ministre des Finances a un budget à gérer. Pour l'instant c'est la Commission qui gère son budget, à moins que l'on trouve qu'il n'y a pas assez d'intervenant encore. (Et pourtant, ne serait-ce pas une avancée, ndlr ?) …le moins de déclarations on peut faire sur tous ces sujets, le mieux c'est. Des actes, des décisions, du sang froid, du calme et un poil moins de créativité. (?NDLR)

Le  président de la Commission des Affaires européennes du Sénat, M. Jean BIZET porte un jugement très positif sur les résultats du Conseil européen des 23 et 24 juin. Les solutions retenues face au problème de la dette grecque… sont les plus appropriées au maintien de la stabilité de la zone euro...On peut malgré tout douter que ces mesures soient inspirées par un esprit de solidarité et de responsabilité.

De toutes ces déclarations officielles, faut-il donc en déduire un "non" à ces propositions qui vont vers le fédéralisme ? Faut-il en déduire qu'il est préférable de continuer à recourir à des potions qui ne servent à rien si ce n'est affaiblir (ou achever ?) un peu plus  le malade grec, et finalement  agrandir le fossé entre l'Europe et les européens, sans endiguer la crise de l'euro ?

Un prêt lié à des mesures d'austérité aggravées est-il une solution si rien n'est fait pour  lancer des réformes structurelles du système fiscal grec qui permettrait de réduire leur déficit et en même temps relancer leur croissance ?

D'ailleurs, si les marchés ont réagi positivement à l'engagement des Européens de sauver la Grèce de sa faillite, une rumeur court que les banques américaines arrêteraient de prêter aux banques européennes trop exposées en Grèce, comme le Crédit agricole notamment." (source : euronews)

Au moins, pour reprendre les termes de Jean Quatremer sur son blog "Les coulisses de Bruxelles", la crise de la zone euro est paradoxalement en train de faire prendre conscience au reste du monde de la puissance de cette monnaie dont la disparition plongerait la planète dans une grave récession.

N'est-ce pas le moment de penser à une solution globale de nos institutions ?

C'est l'avenir de la zone euro et de l'Europe qui est en jeu !

Sources:     Communiqué de l'Elysée

                      Site du Sénat

                    Euronews

                    Blog "Les coulisses de Bruxelles"

                   Et...suivi des  actualités !

 

Viviane Boussier (les commentaires n'engagent que leur auteur)

 

18/06/2011

Actualité grecque

 Quelques liens d'articles "lus pour vous" pour nous aider à mieux comprendre  l'actualité européenne, grecque tout particulièrement.euros.jpg

Pourquoi la discorde entre l'Allemagne et la France à propos de la crise grecque ?

 Le site d'EurActiv nous aide à décrypter cette situation à travers deux interviews.

Cet article est à compléter avec cette dernière nouvelle (17 Juin) :

 A Berlin, la chancelière allemande (qui a donc "mis de l'eau dans vin !) et le président français ont  fini par se rallier à la  position de la BCE (Banque Centrale européenne) : ils sont tombés d'accord pour la participation "volontaire" des banques, l'objectif étant de rassurer les marchés et les banques.

A noter qu'aucune date précise n'est donnée pour la mise en œuvre de l'aide !

Cette rencontre des deux dirigeants avait lieu à l'occasion de la préparation de la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE,  les 23 et 24 Juin.

Le président français était dès le début de cette crise favorable à l'aide à la Grèce afin de garantir la stabilité de la zone euro : "un devoir" a-t-il dit. La balle sera donc dans le camp de l'UE.

Côté grec, afin de calmer l'opinion publique (cela semble difficile !) et les créanciers de son pays, le premier ministre propose une nouvelle équipe ministérielle qui verrait le départ  du ministre des finances critiqué pour être l'artisan de la cure d'austérité; le prochain pourra-t-il faire mieux ?

Le peuple grec peut-il supporter un effort supplémentaire d'austérité ? Les grecs, mais aussi les européens font de plus en plus l'amalgame entre l'austérité, la crise, la baisse du pouvoir d'achat, et l'UE. On sait que souvent les Etats de l'UE attendent le paroxysme de la crise pour agir ! C'est risqué !

Cette crise grecque pose, pour beaucoup,  la question de la sortie de l'euro, responsable de tous leurs problèmes; au-delà, c'est tout le système qui est mis en cause.

Sur les risques de cette sortie pour notre économie, sans même parler de celle des autres économies, car personne ne vit dans une bulle, on peut lire la note publiée sur le blog de Jean Quatremer qui reprend l'historique de la question grecque.

Bonne lecture

Viviane Boussier