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12/09/2011

Revue de presse d'un début de semaine morose !

On ne peut pas dire que ce lundi 12 Septembre ouvre une semaine optimiste !

Témoins ces extraits de la presse lue pour vous: lecture journal.jpg

Le site des "Coulissses de Bruxelles" parle de guerre, avant la faillite, à propos de la Grèce, celui de Toute l'Europe fait aussi référence à l'annonce d'une possible faillite de la Grèce qui menace l'équilibre européen; l'éditorial du quotidien Ouest France, quant à lui, évoque le grand dérèglement européen.

Comme le remarque cet article, encore heureux qu'il n'y ait pas, pour l'heure, une fronde généralisée des citoyens !

A remarquer, pour terminer sur une note plus optimiste, que le mot  fédéralisme" est de moins en moins tabou chez nos politiques; on évoque même chez certains d'entre eux l'idée de "plus d'Europe" comme une nécessité, cette dernière devenant alors la solution et non plus le problème ! Les futurs candidats à la présidence seront bien obligés de parler d'Europe dans leur programme.

En attendant, les réponses à toutes ces questions doivent être rapides si on veut éviter de tomber dans le gouffre et non plus de danser au bord (note du 23 Août) !

Viviane Boussier

 

01/09/2011

APRES LE SOMMET FRANCO-ALLEMAND DU 16 AOUT DERNIER

  

Attendu comme une riposte à l’inquiétude des marchés qui a entrainé la chute des indices boursiers, le sommet franco-allemand du 16 août dernier a finalement débouché sur l’annonce d’un renforcement de la gouvernance économique de la zone euro. Un progrès inattendu mais que l’on espère déterminant dans le processus de construction européenne.euros.jpg

 

Au passage, on observera que l’origine de la crise de confiance étant clairement identifiée - le déclassement de AAA à AA+ de la dette souveraine US par l’agence de notation Standards and Poors - on voit mal comment le couple franco-allemand aurait pu à lui seul arrêter la dégringolade des indices boursiers sur toutes les places du monde. Mais en période de panique tous les moyens sont bons à prendre… pour se rassurer !

 

Cela dit, on retiendra en premier lieu de ce sommet ce dont il n’a pas voulu : la mutualisation des dettes à l’intérieur de la zone euro, via l’émission d’Eurobonds.

L’Allemagne n’y était pas favorable. Il est vrai qu’elle n’y a pas franchement intérêt. Les paramètres de son économie lui permettent d’émettre aux meilleures conditions du marché : croissance du PIB évaluée à environ 3% en 2011 contre 1,75% pour la France, déficit budgétaire ramené à 1,5% dès cette année alors que le notre serait de 5,7% en 2011 et encore de 4,6 % en 2012.

Surtout, la Bundesbank a fait état de ses craintes concernant les mesures prises lors du Sommet européen du 21 juillet pour aider la Grèce. Pour la Banque centrale allemande, ces mesures "affaiblissent les fondements de la responsabilité budgétaire en zone euro et la discipline des marchés de capitaux, sans qu'en contrepartie les possibilités de contrôle et d'influence sur les politiques financières nationales aient été sensiblement renforcées".

 

En d’autres termes, l’émission d’eurobonds permettrait à tous les pays de la zone euro d’accéder à des taux de refinancement avantageux, compte-tenu du poids relatif de ses bons élèves, Allemagne en tête, mais elle ne garantirait pas mieux qu’actuellement le remboursement in fine de leur dette par les pays emprunteurs. Cf. d’ailleurs le cavalier seul de la Finlande pour obtenir des garanties réelles (des actifs) en contrepartie de sa participation au plan de sauvetage de la Grèce.

 

L’accent est donc mis sur la mise en place d’une gouvernance économique de la zone euro, c’est à dire sur l’harmonisation des politiques économiques, budgétaires et même fiscales des pays membres, seul moyen d’obliger les Etats à une bonne gestion… et à rembourser leur dette.

 

La chancelière allemande Angela Merkel a souligné que pour maintenir un euro fort "les Etats membres de la zone euro doivent respecter le Pacte de stabilité et de croissance en vigueur".

De son côté, Nicolas Sarkozy a proposé d’institutionnaliser la fameuse « règle d’or » : à savoir pas plus de 3% de déficit des comptes publics en 2013.

La première mesure concrète adoptée est donc que la France et l'Allemagne vont demander aux 17 pays membres de la zone euro d’adopter la "règle d'or" sur l'équilibre budgétaire avant l'été 2012.

 

Les deux chefs d’Etats ont également prévu d'harmoniser l'impôt sur les sociétés dans leurs pays respectifs. Une initiative remarquable de la part des deux pays fondateurs de « l’Europe européenne » puisque, jusqu’à présent, la fiscalité était un domaine strictement non communautaire.

 

En troisième lieu, le président français et la chancelière allemande ont adressé au président du Conseil européen Herman Van Rompuy une lettre commune dans laquelle ils ont formulé l'ensemble de leurs propositions pour réformer la gouvernance de la zone euro. Outre des rencontres régulières entre les responsables politiques la zone euro, Paris et Berlin proposent que ce gouvernement soit doté d'un président pour deux ans. Ce président serait Herman Van Rompuy. Le ministre français des Finances François Baroin a reçu son homologue allemand Wolfgang Schäuble le 23 août afin de mettre en œuvre ces propositions.

 

Enfin, pour freiner la spéculation sur les marchés, les ministres des Finances allemand et français ont prévu de déposer auprès des instances européennes, dès le mois de septembre prochain, une proposition commune de taxe sur les transactions financières (également connue sous le nom de taxe TOBIN).

 

Si l’ensemble de ces propositions se concrétisent, il n’y a pas de doute que l’euro, soi-disant moribond, est sauvé et que l’Union Européenne sort de ce sommet une nouvelle fois victorieuse. L’Europe pourrait donc se comparer au serpent d’Esculape qui grandit par mues successives et obtient du même coup une sorte d’immortalité ?

 Pascal GATIGNON

Pour plus d’informations sur ces sujets, on peut également se reporter aux sites Internet suivants :

-sur les eurobonds : http://www.institutmontaigne.org/faq-eurobond-3161.html

-sur la rencontre du 16 août dernier : http://info.france2.fr/economie/sommet-franco-allemand-revue-des-deux-presses-70030365.html

30/08/2011

Le Parlement, comment ça marche ? Cours de rattrapage à l'occasion de la rentrée

parlement européen bruxelles 2.jpgLoin des débats franco-français, européens pessimistes ou optimistes, ou pas européens du tout, voici un "cours de rattrapage" avant la rentrée scolaire !

 

Comment fonctionne le Parlement européen ? Quel est son rôle dans l'architecture institutionnelle de l'Union européenne ? Quelle influence a-t-il sur la vie quotidienne des 500 millions de citoyens européens ? Cette vidéo vous (ré)explique tout cela en six minutes, montre en main. L'occasion d'attaquer la rentrée avec de bonnes bases !

 

 C'est un rappel donné par le site du Parlement sur la vidéo ICI
Bien sûr, les citoyens ont accès à ce qui se passe au Parlement (voir article du "Taurillon"), mais encore faut-il le vouloir ! Il y a donc encore des progrès à faire, "peut mieux faire", mais " des efforts" !
 
Enfin, si après tout, pour ceux qui ne voudraient plus de l'euro, voici un village italien qui  s'est mis en tête de se doter de sa propre monnaie. 
 
 En plein anniversaire de l’unité de l’Italie, le geste ne manque pas de sel... Luca Sellari le maire de ce village gaulois des Apenins) s'est mis en tête de doter son village de sa propre monnaie, égratignant insi la légitimité de la monnaie unique qui n’a pourtant pas besoin d’un désaveu supplémentaire.
 
L'article annonçant cette nouvelle est ICI . porte-voix.jpg
 
Viviane Boussier