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29/11/2012

Identité européenne et projet européen

…Et quelques "infos"                           photo-MEF-2012.jpg

  •  Voici un article lu sur "Le Taurillon", un magazine eurocitoyen, une publication des Jeunes Européens-France, qui relève une des difficultés actuelles pour faire adhérer à l'Europe:

quel projet proposons-nous pour que chacun s'identifie à l'Europe?

Comme le montrent les Eurobaromètres et d’autres sondages, les citoyens européens n’ont pas de sentiment d’appartenance à une large communauté européenne. La construction politique et l’identité européenne sont très liées et s’influencent l’une l’autre. La difficulté d’identification des Européens à l’Union vient de l’ambiguïté de ses orientations. Le rétablissement d’un projet est une des solutions à ce manque d’identification

La suite de l'article est sur le site du Taurillon

  • Rappel: dans cet article, l'auteur  fait référence à "Debout l'Europe",  le livre écrit à "4 mains" par Guy Verhofstadt et Daniel Cohn-Bendit,  un véritable plaidoyer pour un projet fédéral européen         debout l'europe !.jpg
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  • Petit quizz pour tester vos connaissances sur l'UE : ICI
  • Ce quizz est sur le site de l'Atlas européen, un ouvrage de référence  qui présente l'Union, ses institutions, et chacun de ses Etats membres à travers leur histoire, leur culture et des chiffres actualisés. Il permet aussi d'essayer de comprendre les enjeux du XXIème siècle.

La photo qui illustre cet article est celle qui introduit le compte-rendu du w-e de l'Université d'Automne à Lille : on peut le lire en cliquant ICI

Viviane Boussier

 

17/11/2012

PETIT DEJEUNER- DEBAT : L’EUROPE de la DEFENSE

 L’EUROPE DE LA DEFENSE : UTOPIE OU REALITE DE DEMAIN ?

 

La politique de Défense fut l’une des premières que les pays fondateurs de l’Europe cherchèrent à mettre en commun.                                     tasse café.jpg

 

C’est en 1954, en effet, qu’ils élaborèrent un projet de " Communauté européenne de Défense"  (la CED), qui devait cependant tourner court à la suite d’un vote négatif du Parlement français. Il fallut attendre la fin des années 1990 pour qu’un certain nombre d’initiatives viennent peu à peu relancer le débat sur la Défense européenne et aboutissent à quelques dispositions concrètes, lesquelles embrassent cependant un champ encore bien limité.

 

Alors, comment peut-on, en 2012, imaginer le devenir de l’Europe de la Défense ? Comment concilier les divers points de vue des Etats-membres, entre ceux qui n’aspirent encore qu’à rester sous l’aile du « grand frère » américain et ceux, peu nombreux, qui sont convaincus que l’Europe a besoin d’une Défense forte et autonome, sans omettre ceux qui se drapent dans leur neutralité et s’y trouvent fort bien ? Comment faire partager l’idée que, pour pouvoir financer une Défense qui soit à la hauteur des ambitions de l’Europe, il faut lui consacrer des budgets suffisants, même en temps de crise ?

 

C’est de cela, et de bien d’autres choses, que vous pourrez venir vous informer et débattre le

 

         SAMEDI 24 NOVEMBRE 2012 à 9h 30

              à l’hôtel MERCURE – PARLY II,

              rue de Marly- le- Roi au Chesnay,

   lors d’un petit déjeuner – débat qui aura pour thème :

 

L’EUROPE DE LA DEFENSE : UTOPIE OU REALITE DE DEMAIN ?

 

Le sujet sera présenté par le général d’armée (2ème section) Jean COT, qui, après une brillante carrière militaire, exerce aujourd'hui ses talents en tant que conférencier et auteur.

 

Tous les renseignements sur ce petit-déjeuner-débat sont dans l'invitation : ICI 

14/11/2012

Parité hommes-femmes dans l'UE…une simple querelle "d'égalité des genres" ?

De quoi s'agit-il ? De la nomination d'un membre du Directoire de la BCE                                                      égalité -H-F.jpg

Ce sont les gouvernements qui désignent les membres du conseil des gouverneurs, organe de décision de la banque centrale. Mais le Parlement européen auditionne les candidats au directoire et émet un avis, consultatif certes, mais significatif. La Commission économique, puis un vote majoritaire au Parlement, se sont opposés à la nomination du Luxembourgeois Yves Mersch à ce  directoire de la BCE, au motif que cette instance dirigeante ne compte que des hommes. Il ne s'agit donc pas de mettre en cause les compétences du candidat qui doit succéder à l'espagnol José Manuel González-Páramo, mais de s'opposer à cette unique présentation d'un candidat masculin et non d'une liste respectant la parité hommes-femmes.

 En choisissant Yves Merrsch et en passant outre à l'avis du Parlement, le directoire serait exclusivement masculin jusqu'en 2018, date de son prochain renouvellement. On aurait donc un aréopage de mâles satisfaits…peu représentatif d'un ensemble de 332 millions d'habitants comptant une majorité de femmes et d'importantes minorités ethniques (source, "Les coulisses de Bruxelles", blog de Jean Quatremer).

Où est le problème ? Il est double

Ø  En refusant de présenter une pluralité de candidats ne respectant pas l'égalité hommes-femmes, le Conseil bafoue une des valeurs de l'UE, proclamée dans  la charte des droits fondamentaux : L'égalité entre les hommes et les femmes doit être assurée dans tous les domaines (art 23)… le champ d'application de cette disposition s'adresse aux institutions et organes de l'Union (art 51). L'an dernier, le conseil européen adoptait un pacte sur "l'égalité des genres" : il est bien mal traduit en actes. Cela ne veut certainement pas dire qu'il faut nommer une femme uniquement parce qu'elle est une femme :il y a suffisamment de compétences féminines pour que ce ne soit pas le cas !

Pourtant, en Mai 2011, Mario Draghi, s'adressant à la Banque d’Italie, remarquait que la faible participation féminine au marché du travail est un facteur crucial de faiblesse du système, et la Commission déclarait, à l'occasion de la semaine européenne des PME que  l’UE a besoin de plus de femmes entrepreneurs pour créer de la croissance et de l’emploi. La commission Economie du Parlement a donc rejeté  cette nomination, sans compter que la politique de maintien d'un taux bas d'inflation prônée par Yves Mersch ne fait pas l'unanimité en son sein. Cette décision est confirmée par le Parlement réuni en plénière : un Parlement qui se considère méprisé puisque M. Van Rompuy ne lui donne aucune réponse et veut passer en force !

Ø  La question devient institutionnelle et politique puisque l'Espagne, un "petit pays du Sud endetté" bloque aussi cette nomination en y apposant son veto et proposant un espagnol, à côté d'un président italien et d'un vice-président portugais, ce qui ne doit pas satisfaire les" grands" Etats créanciers.

 

Plusieurs questions sont donc en suspens jusqu'au prochain conseil : qu'en est-il de la parité hommes-femmes inscrite dans nos textes ? Le Parlement peut-il intervenir dans la nomination d'un membre de la BCE, et donc indirectement sur le choix de sa politique ?

 

Ce sont peut-être des questions institutionnelles qui semblent, à première vue, éloignées des préoccupations des citoyens européens, mais ce sont pourtant des débats qu'il faut ouvrir en transparence si on veut des institutions démocratiques, comme cela est avec raison demandé (exigé ?) par les européens.

 

Viviane Boussier