Mouvement-Européen-Yvelines

 Le Taurillon, magazine euro-citoyen publié par les Jeunes Européens France, vient de mettre en ligne un article où sont analysées les intentions européennes des dix candidats à la prochaine élection présidentielle. La question posée par le signataire de l'article, Jonathan Leveugle, est de savoir si certains d'entre eux se déclarent en faveur du "fédéralisme" tel que le souhaite le Mouvement européen.                               

A priori, il semble bien que non. Est-ce les médias qui amplifient le phénomène? L'Europe parait jouer dans cette campagne un rôle de bouc-émissaire, voire de repoussoir commode en période de crise. Au point que certains ont pu dire que les souverainistes avaient d'ores et déjà gagné la partie. Vue de l'extérieur, la campagne présidentielle française se caractériserait même par sa "frivolité", la France se comportant comme si elle était le centre du monde et entendait dicter ses lois à l'ensemble de la planète !

Or ce n'est pas tout à fait vrai. L'article dont on trouvera le lien en cliquant ICI détaille le fond des propositions indépendamment des effets oratoires. Si chaque candidat a une vision bien personnelle de ce que devrait être l'Union Européenne et son mode de gouvernance, peu d'entre eux remettent complètement en cause ses acquis et la plupart souhaitent surtout la faire évoluer.

De quelle façon ? Voila justement ce dont la lecture de cet article nous informe. On pourra ainsi comparer les positions des uns et des autres avec les siennes propres. Mieux vaut savoir à quoi s'en tenir et rester cohérent dans ses choix.

Telle est d'ailleurs la conclusion de l'article ci-dessus référencé : Qu’on le veuille ou non, le prochain chef d’Etat français aura un rôle important dans la construction européenne des 5 prochaines années. L’Union européenne peut prendre une direction plus ou moins différente de celle qu’elle prend actuellement en fonction des résultats du 6 mai.

 Pascal Gatignon

L'Initiative citoyenne entre en vigueur le 1er avril prochain. 

 Ce nouvel instrument, introduit par le Traité de Lisbonne, permettra à un million de citoyens de demander à la Commission européenne d'introduire une proposition législative.

Que faut-il pour initier une initiative citoyenne ?

Il faut un comité de citoyen d'au moins sept personnes d'au moins sept Etats membres pour enregistrer une initiative citoyenne;  les signataires devront provenir d'un quart des Etats membres. Les organisateurs des initiatives ayant recueilli un million de signatures seront autorisés à demander une audition publique, à organiser au sein du Parlement européen.

A quoi cette démarche peut-elle servir ?

Elle devrait permettre de rapprocher les citoyens des institutions, de mettre en avant les vrais besoins des européens... à condition que la Commission les écoute !

Viviane Boussier

Dans le cadre de la quatrième édition des États Généraux de l'Europe, notre partenaire « Le Monde » a publié la tribune co-signée par Jean-Marie CAVADA, Président du Mouvement-Européen-France. 

Vous pouvez la retrouver sur le site du journal en cliquant ICI :  : et dans sa version papier datée du 9 mars 2012.