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17/11/2012

PETIT DEJEUNER- DEBAT : L’EUROPE de la DEFENSE

 L’EUROPE DE LA DEFENSE : UTOPIE OU REALITE DE DEMAIN ?

 

La politique de Défense fut l’une des premières que les pays fondateurs de l’Europe cherchèrent à mettre en commun.                                     tasse café.jpg

 

C’est en 1954, en effet, qu’ils élaborèrent un projet de " Communauté européenne de Défense"  (la CED), qui devait cependant tourner court à la suite d’un vote négatif du Parlement français. Il fallut attendre la fin des années 1990 pour qu’un certain nombre d’initiatives viennent peu à peu relancer le débat sur la Défense européenne et aboutissent à quelques dispositions concrètes, lesquelles embrassent cependant un champ encore bien limité.

 

Alors, comment peut-on, en 2012, imaginer le devenir de l’Europe de la Défense ? Comment concilier les divers points de vue des Etats-membres, entre ceux qui n’aspirent encore qu’à rester sous l’aile du « grand frère » américain et ceux, peu nombreux, qui sont convaincus que l’Europe a besoin d’une Défense forte et autonome, sans omettre ceux qui se drapent dans leur neutralité et s’y trouvent fort bien ? Comment faire partager l’idée que, pour pouvoir financer une Défense qui soit à la hauteur des ambitions de l’Europe, il faut lui consacrer des budgets suffisants, même en temps de crise ?

 

C’est de cela, et de bien d’autres choses, que vous pourrez venir vous informer et débattre le

 

         SAMEDI 24 NOVEMBRE 2012 à 9h 30

              à l’hôtel MERCURE – PARLY II,

              rue de Marly- le- Roi au Chesnay,

   lors d’un petit déjeuner – débat qui aura pour thème :

 

L’EUROPE DE LA DEFENSE : UTOPIE OU REALITE DE DEMAIN ?

 

Le sujet sera présenté par le général d’armée (2ème section) Jean COT, qui, après une brillante carrière militaire, exerce aujourd'hui ses talents en tant que conférencier et auteur.

 

Tous les renseignements sur ce petit-déjeuner-débat sont dans l'invitation : ICI 

14/11/2012

Parité hommes-femmes dans l'UE…une simple querelle "d'égalité des genres" ?

De quoi s'agit-il ? De la nomination d'un membre du Directoire de la BCE                                                      égalité -H-F.jpg

Ce sont les gouvernements qui désignent les membres du conseil des gouverneurs, organe de décision de la banque centrale. Mais le Parlement européen auditionne les candidats au directoire et émet un avis, consultatif certes, mais significatif. La Commission économique, puis un vote majoritaire au Parlement, se sont opposés à la nomination du Luxembourgeois Yves Mersch à ce  directoire de la BCE, au motif que cette instance dirigeante ne compte que des hommes. Il ne s'agit donc pas de mettre en cause les compétences du candidat qui doit succéder à l'espagnol José Manuel González-Páramo, mais de s'opposer à cette unique présentation d'un candidat masculin et non d'une liste respectant la parité hommes-femmes.

 En choisissant Yves Merrsch et en passant outre à l'avis du Parlement, le directoire serait exclusivement masculin jusqu'en 2018, date de son prochain renouvellement. On aurait donc un aréopage de mâles satisfaits…peu représentatif d'un ensemble de 332 millions d'habitants comptant une majorité de femmes et d'importantes minorités ethniques (source, "Les coulisses de Bruxelles", blog de Jean Quatremer).

Où est le problème ? Il est double

Ø  En refusant de présenter une pluralité de candidats ne respectant pas l'égalité hommes-femmes, le Conseil bafoue une des valeurs de l'UE, proclamée dans  la charte des droits fondamentaux : L'égalité entre les hommes et les femmes doit être assurée dans tous les domaines (art 23)… le champ d'application de cette disposition s'adresse aux institutions et organes de l'Union (art 51). L'an dernier, le conseil européen adoptait un pacte sur "l'égalité des genres" : il est bien mal traduit en actes. Cela ne veut certainement pas dire qu'il faut nommer une femme uniquement parce qu'elle est une femme :il y a suffisamment de compétences féminines pour que ce ne soit pas le cas !

Pourtant, en Mai 2011, Mario Draghi, s'adressant à la Banque d’Italie, remarquait que la faible participation féminine au marché du travail est un facteur crucial de faiblesse du système, et la Commission déclarait, à l'occasion de la semaine européenne des PME que  l’UE a besoin de plus de femmes entrepreneurs pour créer de la croissance et de l’emploi. La commission Economie du Parlement a donc rejeté  cette nomination, sans compter que la politique de maintien d'un taux bas d'inflation prônée par Yves Mersch ne fait pas l'unanimité en son sein. Cette décision est confirmée par le Parlement réuni en plénière : un Parlement qui se considère méprisé puisque M. Van Rompuy ne lui donne aucune réponse et veut passer en force !

Ø  La question devient institutionnelle et politique puisque l'Espagne, un "petit pays du Sud endetté" bloque aussi cette nomination en y apposant son veto et proposant un espagnol, à côté d'un président italien et d'un vice-président portugais, ce qui ne doit pas satisfaire les" grands" Etats créanciers.

 

Plusieurs questions sont donc en suspens jusqu'au prochain conseil : qu'en est-il de la parité hommes-femmes inscrite dans nos textes ? Le Parlement peut-il intervenir dans la nomination d'un membre de la BCE, et donc indirectement sur le choix de sa politique ?

 

Ce sont peut-être des questions institutionnelles qui semblent, à première vue, éloignées des préoccupations des citoyens européens, mais ce sont pourtant des débats qu'il faut ouvrir en transparence si on veut des institutions démocratiques, comme cela est avec raison demandé (exigé ?) par les européens.

 

Viviane Boussier

 

13/11/2012

Annulation du repas du 13 Novembre 2012

Information de M Jean-Louis Gasquet, Président du Mouvement Européen des Yvelines

Madame, Monsieur, chers amis,

Maître Jean-Pierre Spitzer, qui devait préside et animer notre dîner débat de ce soir au restaurant Le Fou du Roy vient de m’informer qu’il est brusquement souffrant et ne pourra pas venir ce soir.

Notre dîner débat est donc reporté à une date que je pense très prochaine, dans quelques jours, et je vous en informerai dès qu’elle sera arrêtée. Bien évidemment, les chèques que nous avons reçus ne seront encaissés qu’après le dîner

Je suis désolé de ce report et je compte que nous aurons très bientôt le plaisir de nous retrouver autour de Jean-Pierre Spitzer.