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30/09/2014

Le nouveau visage de l'Union Européenne

Après les députés du Parlement européen élus au mois de Juin, après l'élection du Président de la Commission européenne, la nouvelle commission "Juncker" se met en place.                                mouvement européen Yvelines, commission européenne

 

Les 28 commissaires de la future commission doivent être approuvés, dans leur totalité, par les députés. Auparavant, chaque candidat doit "passer un grand oral"  de trois heures  devant les commissions parlementaires responsables du portefeuille qui leur est attribué afin de vérifier leur engagement européen et leurs compétences.  Je n'ai jamais autant travaillé de ma vie que pour préparer ces auditions, avoue M Barnier, le Commissaire sortant au Marché intérieur. Une tension d'autant plus grande qu'il y a toujours le risque de voir sa candidature rejetée par les parlementaires (il y eut trois recalés en 2004) !

 

Après le vote d'investiture, la nouvelle Commission pourra alors commencer à travailler.

 

Cette procédure, longue, mais transparente puisque diffusée sur internet, est décrite sur le site du Parlement européen (suivre le déroulé indiqué sur le bandeau de la page).

 

Site : http://www.elections2014.eu/fr/new-commission/towards-a-n...

 

Les auditions

 

Elles vont durer du 29 Septembre au 7 Octobre… et ce n'est pas facile pour tous les candidats, comme en témoigne cet article !

 

Site : http://www.bruxelles2.eu/

 

Parmi les auditions difficiles, on pense à celle de Pierre Moscovici, l'ancien ministre des finances d'un pays qui n'a pas la réputation d'être un modèle dans ce domaine ! Si on ajoute à ceci, quatre rendez-vous annulés avec les députés alors qu'il était ministre, ce qui a fortement déplu, et la mauvaise humeur allemande le concernant, le candidat français aura fort à faire, malgré ses efforts passés pour défendre l'Union bancaire (audition le 2 Octobre).

 

Ce sera difficile aussi pour le Hongrois Tibor Navracsics, ex ministre du gouvernement autoritaire de Viktor Orban, et candidat au poste de Commissaire en charge de l'éducation, la culture, la jeunesse et la citoyenneté.

 

Le britannique  Jonathan Hill aura aussi fort à faire avec les parlementaires puisque candidat présenté par un pays qui ne fait pas partie de l'euro, il sera  attendu sur son point de vue sur le mécanisme du sauvetage de l'union bancaire !

 

Voir le calendrier des auditions sur le site de "Toute l'Europe" : http://www.touteleurope.eu/actualite/en-direct-suivez-l-a...

 

Le 22 octobre, le  Parlement réunit en session plénière votera pour approuver (ou non) les candidats. Si le vote est positif, la Commission européenne 2014-2019 prendra ses fonctions et pourra alors commencer à travailler !

 

Pour cela [construire un continent politiquement dirigé], il faut que la Commission ne s'attaque qu'à l'essentiel, qu'elle le fasse dès le mois de novembre… Les urgences sont si criantes qu'on ne peut qu'être optimistes. L'Union européenne ne peut que réussir sa relance, et l'équipe en place a les moyens d'y parvenir. Extrait du "Carnet de route" du Président du Mouvement européen, J. M. Cavada, député européen) :http://www.mouvement-europeen.eu/?p=30612

 

Viviane Boussier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07/09/2014

C'est la rentrée !

L'équipe du Mouvement européen Yvelines souhaite une très bonne rentrée à tous ses lecteurs : jeunes, parents, vous tous qui vous retrouvez dans diverses associations après la coupure estivale...

Le Mouvement européen fait aussi sa rentrée !     

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Pendant les vacances, le site du Mouvement européen "national" a changé de "look" .

Pour le découvrir, c'est ci-dessous:

http://www.mouvement-europeen.eu/

Avec la rentrée, c'est aussi le retour des "newsletters" et l'annonce d'entretiens réguliers de Jean-Marie Cavada, député européen et Président du Mouvement européen France:

Sur le quotidien "La Croix",  Jean-Marie Cavada nous livre son analyse après chaque séance plénière au Parlement européen, ce qui permet à chacun d’entre nous d’assister de plus près à la vie et au fonctionnement interne du Parlement européen.

Voir les derniers rendez-vous ci-dessous:

http://www.mouvement-europeen.eu/?p=27391

Le 2 septembre dernier au micro de "Sud-Radio", le Président du Mouvement européen France décryptait l'actualité européenne, en particulier sur la nécessité d'une armée européenne.

Pour écouter la vidéo, il faut cliquer sur l'émission "le cœur au Sud" ( à partir de 18'20 jusqu'à 29'50)

http://www.sudradio.fr/10/R%C3%A9%C3%A9coutez/idcat-72/le...

Le parlement européen donne ses dernières actualités et en particulier les défis de la nouvelle législature vus par les leaders des groupes politiques:

http://www.europarl.europa.eu/news/fr/top-stories/content...

Bonne lecture ! 

  

15/07/2014

Après l'élection du Président de la Commission

Ce mardi 15 Juillet, Jean-Claude Juncker a été élu par le Parlement européen, Président de la Commission européenne avec 422 voix pour Jean-Claude Juncker, 250 contre, 57 abstentions, 19 bulletins nuls.

Vous trouverez ci-dessous "la feuille de route" du Président du Mouvement européen dans laquelle il s'exprime sur ce sujet.    parlement strasbourg 3.jpg

 

 LA PATTE DE L'ÉLECTEUR


Ce mardi 15 juillet 2014, les électeurs européens se sont imposés dans l'hémicycle du Parlement européen pour faire élire un nouveau Président de la Commission européenne. 422 voix pour Jean-Claude Juncker, 250 contre, 57 abstentions, 19 bulletins nuls : voilà votre décision par député interposé. Ce scrutin mérite un regard.

D'abord, c'est la première fois depuis 1979 que vos votes déterminent la Présidence de la Commission. D'autre part, ce score montre que la candidature Juncker a rassemblé un maximum de pro-européens, mais pas qu'eux : une partie non négligeable du PPE n'a pas voté pour son candidat, les verts se sont trouvés divisés, les socialistes européens ont été traversés par beaucoup d'a priori négatifs, et les centristes démocrates libéraux de l'ADLE ont fait bloc pour Juncker. Sans compter les Britanniques négatifs et les extrémistes français, aussi violents dans le langage qu'inutiles dans l'action européenne.

Pour obtenir une majorité au Parlement européen, Juncker a négocié avec les groupes qui pouvaient lui être favorables, un virage communautaire sur plusieurs points : tout d'abord une promesse de 300 Milliards d'euros sur 5 ans pour aider les États à finir le marché unique, à relancer l'économie, et donc à faire baisser le chômage, ceci après une négociation avec la BEI ce dernier week-end. Il s'est aussi déclaré favorable à un salaire minimum garanti en Europe et en faveur d'une politique énergétique communautaire, avec des investissements pour la transition écologique, ainsi que d'une parité dans le collège des Commissaires européens. Mais le plus spectaculaire à mes yeux est son accord pour construire une politique migratoire européenne à la manière du Canada : aux États d'exercer d'une part leur subsidiarité en indiquant le volume d'immigrants qu'ils souhaitent chaque année, et à l'Union d'exécuter d'autre part ces demandes par décision communautaire. Sans compter l'uniformisation européenne du droit d'asile, des moyens pour Frontex afin de garder les côtes maritimes, de faire du sauvetage humanitaire en mer, et de renforcer le contrôle des frontières terrestres. Une partie importante des fonds consacrés au développement doivent être orientés vers les pays d'où l'immigration vient.

Peut-on croire ses promesses ? Ne nous trompons pas : Monsieur Juncker est un homme de caractère. Mais surtout, il n'était pas le candidat de Madame Merkel ni de Monsieur Cameron. Son nom fut accepté par les Français comme une nécessaire potion d'huile de foie de morue : il est donc libre. Par ailleurs, son score est confortable mais n'est pas impérial. Sa politique compte 250 adversaires dans un Parlement de 751 membres. Routinier des parlements lui-même, on peut parier qu'il saura se rapprocher de l'hémicycle. L'inconnue, maintenant, porte deux noms : la composition du Collège des 27 autres Commissaires, pour l'audition desquels les Députés doivent être intransigeants sur leurs perspectives européennes : pas de Commissaires "tiédasses". L'autre inconnue, c'est la résistance des États membres eux-mêmes selon les sujets évoqués. Si la Commission se rapproche du Parlement, le Conseil pliera l'échine et négociera.


En tout cas, ce mardi 15 juillet, je n'ai cessé de penser à ceux qui ont envoyé au Parlement une majorité de Députés pro-européens. Surtout lorsque j'ai entendu la violente vulgarité tenue dans cette enceinte par quelques antieuropéens faisant semblant de croire que le salut des Français tenait derrière les frontières nationales, arc-boutés que nous serions en petits Gaulois victorieux de la mondialisation. Il y en a même qui ont osé se parer des plumes du "patriotisme", comme si la prospérité dans l'Union, donc la paix, faisait de nous de mauvais Français.


La bataille sera sérieuse, mais elle en vaut la peine.

Alors bonnes vacances !

Le mardi 15 juillet 2014


Jean-Marie Cavada,
Député européen
Président du Mouvement Européen-France