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31/03/2013

Conférence de Robert Rochefort à Voisins-Le-Bx, ce 28 mars : L'Europe face à la crise économique

Une quarantaine de personnes se sont retrouvées jeudi 28 Mars, autour de Robert Rochefort, député européen, d'Alexis Biette, maire de la ville de Voisins-Le-Bx (Yvelines) qui nous recevait et de Jean-Louis Gasquet, Président du mouvement européen-Yvelines.         MEY-R.Rochefort-28.03.2013 (9).jpg

Si on se réfère à l'écoute de l'auditoire et à ses nombreuses questions, on devine que l'intérêt a été soutenu : crise chypriote, crise économique, élections européennes qui se profilent, l'actualité s'y prêtait.

On sait ce qu'il faut faire, on ne sait pas comment : c'est  ce qui pourrait résumer les propos de  Robert Rochefort, au sujet de l'Union européenne qui a commis beaucoup d'erreurs, mais qui connaît aussi des avancées.

On ne peut que constater trop d'erreurs sur la gestion de la crise chypriote : entrée dans l'UE avant d'avoir réglé son problème avec la Turquie, une économie spécialisée  de "place financière" vouée à l'échec pour un petit pays gérant des banques bien trop importantes pour sa taille, une mauvaise appréciation de l'UE croyant que ce dumping fiscal tirerait  la fiscalité vers le bas.  Pourquoi  le conseil des ministres qui en séance critiquait le plan chypriote de sauvetage l'a-t-il adopté, le présentant comme un plan européen ? Les citoyens ne peuvent comprendre, et le résultat est désastreux dans l'opinion publique.

Il y a cependant des avancées.

 L'UE est une construction unique en temps  de paix. Elle a réussi à sauver l'euro, à coordonner les politiques économiques, ce qui se traduit par  l'observation des budgets nationaux par l'UE, un fait condamné par les extrémistes, mais non par les gouvernements en place, quelle que soit leur étiquette politique.

Comment peut-on faire ? Il faut plus de démocratie.

Avec la crise, le Parlement européen a pris de l'importance.

 Il  a refusé le budget, il réclame des ressources propres, et non des "bouts de budgets "nationaux. Il demande un Commissaire qui, au moment des élections, fasse une vraie campagne, un Président de l'UE élu au suffrage universel, ou au moins par le Parlement. L'UE aurait ainsi un vrai visage; élu par 250 M de citoyens, ce Président aurait un poids suffisant pour se faire entendre à côté des puissances émergentes : si les institutions européennes ne se réforment pas, si l'UE est incapable de se donner un chef reconnu, dans 20 ans, aucun état européen ne siègera au G8. D'ailleurs les USA qui ont longtemps privilégié l'axe Asie-USA reviennent maintenant vers l'UE; c'est la survie de la culture occidentale qui est en jeu.

Les grands états actuels sont des fédérations. L'UE ne détruit pas les nations; nous devons, au contraire, rappeler que ces deux entités peuvent coexister, en définissant clairement les rôles de chacune; le seul moyen de faire vivre les différences est de les fédérer. "L'UE n'est pas l'uniformisation, mais permet la préservation des différences".

On sait donc ce qu'il faut faire, mais il y a deux problèmes qui rendent le "comment" difficile:

       -les gouvernants qui ont peur de perdre un peu de leur souveraineté

       -les peuples qui attendent que l'Europe les protège, en particulier du chômage, alors que ces mêmes états ont toujours considéré que le social relevait de la nation.

Des erreurs qu'il ne faut pas cacher, des raisons d'être optimistes, un panorama de l'UE face à la crise économique à quelques mois des élections, c'est ce que l'assistance a apprécié dans cette intervention de Robert Rochefort, d'autant plus qu'elle fut jugée "sans langue de bois".

 

Quelques photos de cette soirée                                  

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