Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/04/2019

Lettre du Mouvement européen des Yvelines N° 1 "Avant de voter, je veux comprendre !"

Nous vous l'avons annoncé dans la note du 22 Avril (ICI), voici donc la  première Lettre du mouvement européen des Yvelines  : "Avant de voter, je veux comprendre !" elections-europe vie publique.png

Déjà mieux comprendre les institutions européennes et démêler le vrai du faux parmi toutes les informations qui circulent sur le net. 

L'Union européenne, comment ça marche ? smiley comprendre.jpg

Pour comprendre son fonctionnement, unique au monde, il est nécessaire de ne pas vouloir systématiquement comparer les institutions de l'UE aux nôtres. Il faut aussi se rappeler que, comme dans chacun des états qui la composent, le cadre institutionnel est le résultat de l'histoire et de plusieurs traités, et que chaque état a son histoire, son passé, ses traditions, sa vision des relations Etat- Citoyens. Le résultat de cette diversité est que, dans l'UE, toutes les décisions sont prises après discussions et compromis.

Cependant, comme dans tout état, les institutions visent à assurer son fonctionnement et à lui permettre de mener à bien ses missions, en sachant qu'il faut concilier non pas les intérêts d'un état et des citoyens, mais les intérêts de 28 états et des citoyens de 28 états, tout en essayant de garder l'objectif de l'intérêt général. Mission impossible ? Non, imparfaite ? Oui car humaine mais unique au monde, par son fonctionnement et par le socle de valeurs que cela sous entend !

Le cadre institutionnel européen que nous connaissons aujourd'hui est donc le résultat de l'histoire. il prend véritablement naissance avec le traité de Rome de 1957 qui pose les bases du "triangle institutionnel" : Commission, Parlement, Conseil de l'Union européenne qui doivent tenir compte à la fois de l'intérêt général des états et des citoyens .  (Schéma Blog Nota Bene)

triangle-institutionnel.jpg

Ce cadre évoluera ensuite au fur et à mesure des traités, en s'enrichissant de nouvelles institutions (le Conseil européen qui n'apparaît donc pas encore ici) et en réorganisant les compétences de chacune (pouvoir budgétaire et de codécision du Parlement européen en particulier).

Comment sont prises les décisions en 2019 ?

 Il faut partir de l'idée que, dans l'Union européenne, tout fonctionne sur la base de compromis et en  co-décision

 Le schéma ci-dessous et la vidéo qui l'accompagne (ICI) , expliquent ces deux principes en quelques images et quelques mots (Source pour ces deux documents, Toute l'Europe)

 

UE-Processus-decisionnel-782.jpg

En haut du triangle, la Commission européenne et le Conseil européen, plus récent

 

logo commission européenne.jpgI La Commission européenne  

Elle est actuellement composée de 28 membres nommés pour cinq ans, un par État, le président étant le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker.

Garante de l'intérêt général européen, la Commission européenne a pour principale fonction l'initiative des textes de loi.

Elle lance le processus législatif  et propose les nouveaux textes législatifs. Mais la Commission prend des initiatives en fonction des orientations du Conseil européen ("la voix des États"), des demandes du Parlement européen, voire des citoyens (grâce au système des initiatives citoyennes), et des nombreuses données techniques (européennes et internationales) rassemblées par ses services.

Ces initiatives sont ensuite discutées par le Parlement européen ("la voix des peuples") et par les Conseils des ministres jusqu’à l’obtention d’un consensus. Cela vaut pour les propositions de directives et autres textes, comme pour les projets de budget de l’Union. A "Bruxelles", rien ne se fait sans compromis, un état d'esprit loin d'être celui de beaucoup de députés nationaux et qui s'apprend à l'usage !

Les propositions de la Commission européenne sont ensuite amendées, approuvées ou rejetées par le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne.

Elle veille aussi à l'application du droit européen sous le contrôle de la Cour de Justice (d'où son surnom de "gardienne des traités" ), à l'exécution de budget et des programmes communautaires (comme "Erasmus"). Cette surveillance se fait sous le contrôle vigilant de la Cour des comptes européenne, dont le rapport annuel est examiné par le Parlement européen, qui approuve, ou pas, l’exécution du budget par la Commission.

C'est aussi la Commission qui prépare les accords internationaux, mais c'est le Conseil des chefs d'état et de gouvernement qui autorise la négociation et la signature. Le parlement est informé des étapes de la procédure: ce n'est donc pas la commission qui décide seule des accords internationaux.

Le pouvoir d’initiative de la Commission obéit au principe de subsidiarité. Il consiste à prendre les décisions, de façon prioritaire au niveau le plus proche des citoyens. La Commission ne propose un acte législatif ou un programme au niveau européen que si le problème posé ne peut être résolu au niveau national, régional ou local, donc là où l'Europe a une vraie valeur ajoutée : c'est le cas des grands défis mondiaux, comme le contrôle de la pollution car comment attendre un résultat si les états n'appliquent pas tous les mêmes règles, sauf si on pense que l'air et l'eau respectent les frontières !

 La Commission, c'est une organisation centrale et des antennes proches des citoyens  (voir lettre à venir sur ce sujet).

 Elle est dirigée par un Président et un collège de 28 commissaires, un par État membre. Ces commissaires, proposés par chaque État membre ne sont pas là pour défendre l'intérêt de leur pays d'origine, mais sont tenus d’agir dans l’intérêt commun de l’Union.

 Le Parlement européen auditionne chaque candidat, puis se prononce par un vote d’approbation sur le collège des commissaires et élit le Président de la Commission (articles 244 à 250 du Traité sur le fonctionnement de l’UE). Le Parlement peut en outre contraindre la Commission à une démission collective en votant une motion de censure. Le mandat de la Commission est de 5 ans.

vrai-ou-faux.jpgSTOP AUX IDÉES FAUSSES      

 La Commission serait la cause de tous les maux de l’Union, elle dirigerait tout puisqu'elle a le "monopole" de l’initiative des lois.

 Ceci est faux car elle est encadrée par beaucoup de "pare feux " et par le jeu des contre-pouvoirs ou pouvoirs partagés avec le Parlement européen et le Conseil européen, seules institutions  décisionnelles européennes.

La Commission européenne serait pléthorique et coûterait trop cher.

 La Commission est organisée en Directions générales (DG), responsables des différents domaines d’action et aidées par des Services et Agences exécutives. Les fonctionnaires européens travaillant au sein de la Commission sont des ressortissants de tous les États membres de l’Union. Ils sont aujourd’hui au nombre de 32 000. Ce nombre, parfois considéré comme très élevé, est en fait inférieur à celui des effectifs employés par exemple par la ville de Paris (73 000).

Les dépenses de fonctionnement de la Commission correspondent à 6% du budget européen à comparer à celui d' une grosse commune (20 %) ou une grosse ONG (entre 10 et 25 %).

La Commission serait éloignée des citoyens.

 Le siège de la commission se trouve à "Bruxelles" mais il existe aussi des "bureaux" de représentation dans chacun des Etats membres. Ces bureaux sont les porte paroles de la commission. Ils mettent à disposition  beaucoup d'informations dans la langue du pays concerné, organisent des événements liés à l'union, des visites pour les écoles etc ... La commission finance les Centres "Europe Direct" qui renseignent notamment les jeunes sur la mobilité en Europe.

Elle dispose par ailleurs de 139 bureaux en dehors de l’Union, appelés "délégations", chargés d’expliquer la politique étrangère de l’Union, de faire remonter des analyses des politiques nationales, d'identifier et mettre en oeuvre des projets de développement. Ainsi, dans le département des Yvelines, un représentant de la Commission européenne est venu deux fois en à peine six mois "décoder" certains aspects du fonctionnement de l'UE et répondre à quelques idées fausses et clichés.    

80% des lois françaises seraient imposées par l'Europe.

 En France, environ 20 % des lois ont, à ce jour, une origine européenne, sauf pour la pêche ou l’agriculture, deux domaines dans lesquels le pourcentage peut atteindre 40, comme pour la politique agricole commune et la gestion des ressources dans les mers.

De plus, "origine européenne" ne veut pas dire "imposée par l’Europe". Beaucoup d'actes européens donnent un objectif à atteindre dans un délai fixé, mais ce sont les Etats qui choisissent le "comment" faire en "transposant" la loi.

Ainsi, dans le cas de"l'escabeau interdit aux mineurs" ("c'est la faute à l'Europe !"), qui a fait un moment le tour des réseaux sociaux, c'est un décret français qui a introduit cette interdiction alors que la "directive européenne ne mentionnait que  la nécessité de ne pas exposer  les jeunes à des travaux comportant des risques d'effondrement. Ainsi, il ne s'agissait aucunement d'une norme européenne, mais d'un décret français qui allait bien au-delà de la directive européenne sur la sécurité au travail. (source,  "les décodeurs de l'Europe").visuel_decod_ue_1.jpg On entend parler d'absurdité des "normes européennes"… mais finalement, où est l'absurdité ?

Tout serait la faute des technocrates de Bruxelles 

 Aucun règlement n’est pris sans l’accord des Etats membres.  Ils sont consultés dans le cadre de comités spécifiques ou au Conseil. Mais là où le bat blesse, c’est parce que la Commission, pour « le bien » de la construction européenne, évite de communiquer sur les bagarres entre Etats Membres dans ces comités ou conseils. Alors, les représentants des états membres satisfaits de la décision prise à Bruxelles s’enorgueillissaient de son résultat. Et, si l’un d’entre eux n’avait pas obtenu des autres Etats membres ce qu’il voulait, il clamait (et clame toujours ? NDLR) de retour dans sa capitale que « c’était la faute des technocrates de Bruxelles ». La Commission européenne s’est voulue discrète, elle en paye aujourd’hui le prix en termes d’image et de crédibilité.

A suivre... les autres institutions européennes dans la "Lettre du Mouvement européen des Yvelines" N° 2

Afin de protéger la confidentialité de vos données personnelles, LE MOUVEMENT EUROPEEN 78  s’engage à ne pas divulguer, ne pas transmettre, ni partager vos données personnelles avec d’autres entités, entreprises ou organismes quels qu’ils soient ou à des fins commerciales, conformément au Règlement Général de Protection des Données de 2018 sur la protection des données personnelles et à notre politique de protection des données. Vous pouvez à tout moment nous demander de supprimer vos coordonnées de notre base de données. 

 

cettefoisjevote.png

 

 

 

 

 

 

 

22/04/2019

"Avant de voter, je veux comprendre" !

   Lettre du Mouvement européen des Yvelines

Trop d’approximations, d’informations fausses et de mensonges inondent réseaux sociaux et médias.

Le "non" aux référendums français et néerlandais de 2005, les méandres du Brexit ont été de solides coups de semonce. Ils ont mis en lumière les dangers de la démagogie, des consultations de populations non loyalement, ou mal informées.                                elections-europe vie publique.png

En 2019, avant de voter pour renouveler le Parlement européen, il est temps de faire une pause, de revenir à des données fiables, de se rendre compte que l’Union européenne n’est pas du tout éloignée de nos préoccupations quotidiennes, et que son fonctionnement n’est pas si difficile à comprendre.

L’Union européenne c’est 70 ans de paix et de prospérité. C’est une expérience unique au monde et dans l’histoire de construction d’un espace de vie commune fondé, non pas sur des rapports de force, mais sur le respect des partenaires, de la diversité culturelle et du multilinguisme.

C’est la démonstration que la recherche du consensus, la culture du dialogue et du compromis peuvent être au service de l’efficacité, pour le bien-être et la protection des populations

Depuis 2009, et l’application du traité de Lisbonne, et plus particulièrement depuis 2014 et la mise au travail de la Commission présidée par Jean-Claude Juncker, la modernisation de l’Union européenne est en marche.

Plus proche des besoins des populations, plus efficace, plus protectrice, moins administrative, plus novatrice. La transformation en cours est évidente pour qui veut bien analyser les faits et l’évolution durant les dix dernières années, en cessant de se référer aux errements des années 1990 et 2000.

comprendre.jpgAvant de voter le 26 mai 2019 pour renouveler les députés européens, et par voie de conséquence la Commission européenne, il est important de bien comprendre pour quoi et pour qui on va voter.

Il est nécessaire de connaître les vrais enjeux. Et de savoir combien est grand le pouvoir de chaque citoyen, au moment des élections européennes et ensuite, tout au long de la législature.

C'est après avoir lu ces lignes et le texte qui suivait, que j'ai contacté leur auteur, le Mouvement européen des Ardennes. Son Président a bien volontiers accepté de nous laisser utiliser son document afin, nous aussi, de "mieux comprendre avant de voter".

 Mes remerciements vont donc au Mouvement européen des Ardennes qui nous a laissé ses  droits d'auteur. Je souhaite que ces lignes aident tous les lecteurs de ce blog à comprendre et dire autour d'eux que l'Europe n'est pas ce "machin" loin des peuples qui nous bride et supprime notre souveraineté, mais une construction certes imparfaite, mais unique dans le monde : basée sur des valeurs qui nous unissent malgré nos diversités et qu'il nous faut, nous citoyens européens et français, continuer à construire. (image word press)   apporter sa pierre word press.png

Cette lettre initialement "Lettre du Mouvement européen des Ardennes" devient donc "Lettre du Mouvement européen des Yvelines". Elle reprend beaucoup d'extraits du texte initial des Ardennes, en particulier sa structure. Nous avons aussi abondamment utilisé le site "Toute l'Europe" pour expliquer le fonctionnement des institutions européennes (à suivre) qui, finalement, ne sont pas aussi complexes qu'on le dit, si on veut bien se pencher sur elles. Vous trouverez aussi le décodage des "fausses rumeurs" par les "Décodeurs de l'Europe".

Enfin, des Yvelinois se sont personnellement exprimés, profitant de leur expérience d'Européens convaincus ou de leur vécu de "technocrate de Bruxelles".

Merci à tous.

 Très bonne lecture … et n'oubliez pas le 26 mai, unique jour du vote : pensez à établir une procuration en cas d'absence; si besoin, nous contacter.

 Jean-Pierre Carlin, Président du Mouvement européen Yvelines

A venir ...

 Cette "Lettre  du Mouvement européen des Yvelines" paraîtra sur ce blog en plusieurs fois. Si vous n'êtes pas inscrit à notre "newsletter", mais désirez  recevoir cette "Lettre du Mouvement européen des Yvelines" au moment de sa parution, le "mode d'emploi" est sur la page.

Si vous voulez nous rejoindre, ou tout simplement, avoir des renseignements, un "contact" est  donné sur cette même page.

 Vos données personnelles sont protégées. La sécurité de vos données personnelles a toujours été une priorité pour nous et se renforce encore avec la mise en œuvre du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) depuis le 25 mai 2018. En recevant ce blog vous acceptez que LE MOUVEMENT EUROPEEN 78 mémorise et utilise vos données personnelles collectées dans ce blog uniquement dans le cadre de nos activités du Mouvement Européen 78 : réunions, projets, évènements, , conférences, demande d’aide à l’association.  En l’occurrence, vous autorisez l’association LE MOUVEMENT EUROPEEN 78 à communiquer avec vous afin de vous apporter des informations complémentaires sur ses activités via les coordonnées collectées dans le blog.

Afin de protéger la confidentialité de vos données personnelles, LE MOUVEMENT EUROPEEN 78  s’engage à ne pas divulguer, ne pas transmettre, ni partager vos données personnelles avec d’autres entités, entreprises ou organismes quels qu’ils soient ou à des fins commerciales, conformément au Règlement Général de Protection des Données de 2018 sur la protection des données personnelles et à notre politique de protection des données. Vous pouvez à tout moment nous demander de supprimer vos coordonnées de notre base de données.

 

cettefoisjevote.png

                                      A suivre  ... Première partie

                         L'Union européenne... Comment ça marche ? smiley comprendre.jpg

 

 

28/02/2012

La Hongrie et la démocratie (suite)

Comme le titre "Toute l'Europe", le torchon brûle entre la Commission européenne et la Hongrie"(note de l'édition du 22 Février)

Pourtant, rien n'est simple et rien n'est réglé !                       drapeau hongrois.jpg

Le 16 Février, un vote a eu lieu au Parlement européen sur l'attitude des institutions européennes face à la question hongroise, soit la démocratie et ce pays. (Pour l'historique, voir notre note du 7 Janvier, remise à jour le 13).

Les députés avaient le choix entre 2 motions (trois si on compte celle du Groupe des Conservateurs et Réformistes européens qui compte une majorité d'Anglais et dont la motion  rejoint celle du PPE)

La motion proposée par le parti Populaire Européen (auquel appartient l'UMP) qui attend la réponse de la Commission après son examen de la Constitution hongroise, mais sur une étude assez  technique de celle-ci, en constatant que la Charte des droits fondamentaux y est présente et qu'il faut respecter le choix des citoyens, si choix il y a eu; l'allusion à  la "Charte des Droits fondamentaux"  est-elle garante de son respect ? On a vu dans le passé des élections législatives porter au pouvoir des gens "démocratiquement" élus et qui ont été à l'origine d'une  sombre période de notre histoire !

Une autre motion a été présentée par les SD (socialistes), l'ADLE (Alliance des Libéraux et Démocrates), les "Verts" et la GUE (la gauche européenne). Elle résume les inquiétudes de ses membres face à cette constitution, rappelle ce qu'est une démocratie et demande à la Commission une analyse plus poussée de ce qu'elle a prévu de faire : comment s'exerce la démocratie, sur quelles bases essentielles se fonde son fonctionnement, et qu'en est-il dans les faits? Quelle indépendance pour la justice et les médias, quels droits pour l'opposition? En conclusion, les députés demandent que soit mise en route la procédure induite par l'article 7 du Traité sur les valeurs de l'UE auxquelles adhère tout état entrant dans l'Union..

Cela, c'était le 16 Février. Le 22, le " torchon brûle entre la Commission européenne et la Hongrie"; mais la cause est financière ! Voir la note d'info de la RTBF.Be de ce 22 Février)

"La Commission européenne sanctionne la Hongrie pour son déficit". En effet, elle propose de la priver du tiers de ses subventions recevables au titre du fonds de cohésion social, son déficit dépassant les seuils autorisés (elle n'est pas la seule !), et les mesures prises par le gouvernement pour le réduire étant insuffisantes et surtout ponctuelles (nationalisation des caisses de retraite privées, que l'on ne peut ni nationaliser chaque année ni par la même occasion, empocher les cotisations versées).

La Hongrie n'a pas, et de loin, le plus fort déficit de l'UE. Sous ces menaces de sanctions économiques, difficilement applicables, la Commission  n'est-elle pas finalement inquiète des dérives de cet état, ce qui est normal si on demande à chacun de respecter les valeurs démocratiques de base? Dans ce cas, oui, "le torchon brûle entre la Commission européenne et la Hongrie", mais ce serait pour plus de démocratie en Europe, donc in fine, pour un plus.

Viviane Boussier (ces propos n'engagent que leur auteur)

Dernière info: Sommet de la zone euro annulé vendredi, l'Allemagne pointée (source AFP du 28 Février)