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29/07/2011

Le sauvetage de l'euro : "C'est pas gagné" !

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On  a beaucoup écrit, beaucoup parlé, beaucoup entendu, tout et son contraire, sur le sauvetage de l'euro, sur les mesures prises pour aider  la Grèce et surtout éviter le risque de contagion à d'autres Etats.

Parmi tous les commentaires, je vous propose celui-ci qui ne semble pas trop technique et pose, à mon avis, assez bien, le débat. L'article est ICI

Oui, provisoirement, le pire est évité: c'est un accord historique, mais l'euro n'est pas encore sauvé; la Grèce voit provisoirement l'étau se desserrer, par contre le plan de sauvetage sera coûteux.

Certains états, dont l'Allemagne ont proposé un "plan Marshall" pour aider l'économie grecque, ce qui semble une mesure réaliste, car comment cet état peut-il redresser son économie, donc produire des richesses sans appareil de production et des hommes payés pour le faire tourner !

La proposition n'est peut-être pas sans arrière pensée : le plan Marshall a sauvé l'économie européenne de l'après guerre, tout en contribuant fortement à l'essor de celle des Américains. L'Allemagne qui a l'expérience des économies à reconstruire, des privatisations à mener depuis le retour de l'ex RDA a aussi proposé son aide. Les fonds structurels sont aussi une possibilité de ressources; peu de renseignements paraissent sur tous ces moyens et c'est plutôt la confusion que la transparence qui domine actuellement sur les détails du plan d'aide à la Grèce.

Deux remarques en conclusion. Pour reprendre les termes de l'article signalé au début de cette note : C'est un vrai pas en avant". ..Tout cela ne suffira probablement pas à rendre l'euro plus pérenne. La prochaine étape, peut-être à l'issue d'une autre crise, sera probablement l'émission de bons communs.

En effet, et c'est la première remarque, sans aller jusqu'à souhaiter une crise, il faut reconnaître qu'elle a eu au moins le mérite de faire prendre conscience aux dirigeants (et aux citoyens ?) que les institutions politiques sont à la traîne ! Si prononcer le terme de "fédéralisme" était indécent il y a quelques mois, on ose maintenant l'évoquer, mais à condition de définir ce mot car chacun n'en a pas la même approche !

Ce sont les pays de la zone euro qui prennent à leur compte une partie de la dette : les médias parlent de 15 milliards pour la France, ce qui ne va pas arranger l'état de notre dette ni faire monter la cote de l'Europe dans notre pays déjà en difficultés économiques et sociales. Pourquoi ne pas avoir demandé à la banque Centrale européenne et à la zone euro de garantir la dette grecque qui serait ainsi mutualisée, ce qui démontrerait aux banques que la gouvernance économique de la zone euro n'est pas une utopie ? Mais pour cela, il faudrait accepter d'en arriver à l'émission d'euro-obligations : c'est ce que préconise cet article; mais, et c'est la dernière remarque, cela n'est possible que si les chefs d'Etat, le nôtre y compris, mais aussi celui de l'Allemagne, pensent  à long terme et se décident  à recourir à une politique volontariste et non à des solutions de replâtrage. Et cela, ce n'est pas gagné !

Viviane Boussier (ces propos n'engagent que leur auteur)

Infos : Avez-vous remarqué que le Mouvement européen a sa page sur le réseau social facebook ? Elle est sur ce lien 

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Les inscriptions à l'Université d'automne sont ouvertes. RV à Dijon les 22 et 23 Octobre

24/07/2011

Pour les enseignants...

.. mais aussi pour tous nos lecteurs      logo AEDE.jpg

Vous trouverez ci-dessous les dernières nouvelles du site de l'AEDE, Association Européenne de l'Education.

 l'Europe se bouge ! Bouge toi avec l'Europe !  

Un concours de bandes dessinées lancé dans le cadre de l'année européenne du bénévolat et du volontariat.

Concours-web-aede.jpg

Lancement du réseau européen de professeurs de langues...

Bonne lecture

Viviane Boussier

17/07/2011

Toujours la dette...

... la crise grecque, la crise de l'euro, la dette américaine, en un mot, la crise !euro et dollar.jpg

Avec des réflexions finalement plus politiques qu'économiques !

Les États-Unis et l'UE vivent tous deux des jours difficiles; la dette américaine  est, toutes choses égales, plus lourde que celle de l'Europe, ses finances publiques sont en mauvais état, et pourtant la Réserve Fédérale emprunte à des taux bien plus faibles que la France, pour prendre notre pays comme seul exemple (2,8% contre 3,3 %). Comme quoi, cela semble confirmer qu'un élément essentiel  du taux d'intérêt  est la confiance des marchés et des épargnants dans le dynamisme économique du pays plutôt que la masse de sa dette.

Dit autrement, les marchés ont plus confiance dans un État uni, que dans une zone de 17 états sans solidarité financière.  Faut-il en conclure qu'oser faire un "saut fédéral" avec la mutualisation de nos dettes par l'émission d'euro-obligations nous permettrait d'échapper à la dictature  des marchés ?

C'est ce que semble déduire certains économistes face à l'incapacité des Européens à répondre à la crise grecque en particulier et au risque de contagion.

La crise de l'euro n'est pas financière, elle est d'abord politique. Elle reflète l'irresponsabilité des gouvernants de la zone. Elle est moins une affaire de technique financière que de coordination politique.. .

Voir la suite de l'article sur le quotidien "Le monde" du 14 juillet

Un sommet extraordinaire des dirigeants européens doit se tenir vendredi 22 à Bruxelles; on ne peut prédire l'avenir, même en voulant être optimiste; mais quel avenir possible sans réforme des institutions, sans s'attaquer aux causes profondes de la crise, sans souhaiter un ministre des finances accompagné d'une politique économique commune?

L'Europe danse au bord du gouffre: telle est la conclusion que l'on peut donner à la situation actuelle de l'union : voir l'article de Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman

 

La session parlementaire de Juillet est terminée.

 Les parlementaires sont maintenant au repos.

L'actualité de cette session est disponible sur le site du parlement.

Ce blog entre aussi dans une phase ralentie, au gré de l'actualité... et de la présence des administrateurs !

Viviane Boussier