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10/11/2013

La génération sans empoi réagit

Le 12 Novembre se tiendra à Paris la Conférence européenne sur l’emploi des jeunes, en présence de 24 Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Européenne, des Présidents des institutions européennes, et des partenaires sociaux européens.                              chomage-jeunes.png

Que peut-il sortir de cette conférence ? On peut douter si on se rappelle qu'un jeune européen sur quatre est au chômage: l'Union européenne doit donc redoubler d'efforts pour chercher des solutions. Il n'y a pas de solution unique mais un cadre peut être donné (parole d'un intervenant : voir le diaporama de cette page)

Du 6 au 8 novembre, le Parlement a accueilli 56 jeunes de toute l'Europe qui ont un emploi ou non afin de discuter des moyens pour lutter contre cette plaie du chômage des jeunes.

Cet "agora des jeunes" est une note d'espoir et une vraie leçon de démocratie dans la grisaille de l'euroscepticisme et du pessimisme actuels. 

Vous avez des atouts formidables, vous avez présenté des perspectives extrêmement fortes et vous avez donné une leçon de démocratie sur le déroulement des discussions, sur votre manière d’écouter les autres et sur le vote final, a déclaré le président de séance, Martin Hirsch, ancien Haut-commissaire français aux solidarités actives contre la pauvreté et actuel Président de l’Agence française du service civique.

"Que pensez-vous que l'Union européenne puisse faire pour lutter contre le chômage des jeunes?": c'est la question posée à douze des participants. Les réponses sont sur cette page.

Cet agora s'est terminé par une "charte pour la jeunesse" définissant des principes communs en matière de stage et de volontariat, des mesures visant à sensibiliser à l'entreprenariat dès l'école et la gestion par les jeunes d'une petite partie du budget de l'Initiative européenne pour l'emploi des jeunes.

Cette charte et ses recommandations est ICI 

Vidéo de présentation

21/10/2013

A propos d'un sondage !

Voici un sondage qui en dit long sur la pédagogie qui est à faire dès maintenant :                          sondage TNS.jpg

Seuls 41% des Français savent que les eurodéputés sont élus directement par les citoyens  : c'est ce que révèle l’institut de sondage TNS Sofres sur l'opinion française et le rôle de l'Europe en matière de politique économique.

Ce sondage et l'interview de Guénaëlle Gault, directrice Unité Stratégies d’opinions, sont sur le site du Taurillon, une publication des Jeunes Européens France : ICI          

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13/10/2013

La tragédie de Lampedusa

Après la tragédie de Lampedusa qui a vu le naufrage de 359 personnes fuyant la Corne de l'Afrique, c'est un nouveau drame au sud de Malte  qui vient de coûter la vie à des migrants: parmi les 146 survivants interrogés par la police maltaise, 117 sont syriens. Antonio Guterres, Haut commissaire du Commissariat aux réfugiés a affirmé être choqué de "voir que des Syriens après avoir échappé aux bombes et au balles puissent périr en mer alors qu'ils auraient pu demander l'asile en Europe" (source, le quotidien "Le monde").

Que fait l'Europe ?

Le président du Conseil italien, Enrico Letta a demandé la mise en oeuvre immédiate d'Eurosur, un nouveau système européen de surveillance des frontières et quele Conseil européen des 24 et 25 octobre se saisisse de la question de l'immigration clandestine.

Le réseau Eurosur doit notamment permettre aux Etats de partager en temps réel images et informations sur la situation aux frontières de l'Union européenne avec les pays de la Méditerranée qui ne doit pas devenir un "cimetière" (terme employé par le premier ministre maltais, Joseph Muscat).

Le Parlement européen a voté jeudi 10 octobre la mise en place de ce réseau en décembre par  479 voix, 101 contre et 20 abstentions.  Le réseau de communication d'Eurosur est conçu pour améliorer la détection, la prévention et la lutte contre l'immigration clandestine et la criminalité transfrontalière.

L'Europe ne conçoit-elle qu'un système répressif visant à renvoyer les migrants chez eux ? Ce n'est pas l'Europe que nous voulons ! lamapdosa.jpg

A la demande des députés, le système devra être utilisé pour lutter contre la migration illégale mais aussi pour aider à sauver la vie des migrants. Eurosur permettra aux pays de l'UE de partager des images et des données en temps réel concernant les frontières extérieures de l'UE.

Le Parlement européen a aussi fixé les règles d'utilisation d'Eurosur: les états doivent respecter les droits de l'homme dont le principe de "non-refoulement" qui interdit de renvoyer un migrant vers un pays où sa vie et ses libertés sont menacées; ils doivent aussi respecter la protection des données personnelles.

Ce cadre permet donc de renforcer la coopération entre les états membres tout en protégeant nos frontières extérieures de Schengen, dans une Europe sans frontières. C'est aussi le moyen de lutter contre la criminalité transfrontalière, de protéger et sauver la vie des migrants vulnérables (art 1et 2 du règlement adopté par le Parlement). Les états non membres de l'espace Schengen (Royaume-Uni et Irlande en particulier) peuvent adhérer au système Eurosur. Les principaux états de l'Europe méridionale et orientale adopteront ce système dès décembre 2013, les autres un an après. (source : Parlement européen)

Le conseil européen de la fin du mois d'octobre doit se pencher sur cette question: mais qu'en saurons-nous entre les couloirs de Bruxelles et ce qu'en diront nos dirigeants ?

C'est sur une politique commune des migrations qu'il faudrait se pencher. Nous savons bien que cette question est complexe : les traités légaux sont en place, les Etats doivent se mettre d'accord… s'ils le veulent !

 

 Viviane Boussier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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