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04/07/2014

Premiers jours à Strasbourg

 Dans sa feuille de route du 1er Juillet, Jean-Marie-Cavada écrit au Mouvement européen-France.         drapeau eu.jpg

A l'issue de la 1ére session plénière du Parlement, il nous propose aussi de découvrir les "Coulisses du Parlement européen" dans cet article (ci-dessous) et la vidéo qui l'accompagne.

Les Coulisses du Parlement: http://www.la-croix.com/Actualite/Europe/Les-coulisses-du...

La lettre  de Jean-Marie-Cavada, Président du Mouvement européen-France, Député européen :

 Je vous écris du 1er jour de la nouvelle mandature du Parlement européen pour essayer de dégager l'essentiel de ce qui se met en place depuis les élections du 25 mai 2014.

 La montée des populismes anti-européens dans plusieurs pays d'Europe, et notamment en France, provoque un début d'organisation parmi les pro-européens. Qu'il s'agisse de la future élection du Président de la Commission européenne le mercredi 16 juillet, et qu'il s'agisse par voie de conséquence de l'élection des structures du Parlement européen, on peut parler d'une coalition en forme de cordon sanitaire

 Cette coalition recouvre l'ordre d'implantation numérique des députés (le PPE, le S&D, et les Libéraux-démocrates - ADLE). On aurait pu d'ailleurs, sur ces questions de fond, y ajouter les Verts. Mais pour l'instant l'accord est tripartite entre les trois premiers.

 J'entends, dans certains médias, le terme "d'arrangements", je le dénonce. Pour la première fois de l'histoire de l'Union européenne, les électeurs savaient, avant de voter, quel Président de Commission ils allaient choisir.

 Le PPE étant arrivé en tête (221 députés), c'est sa figure de proue qui, loyalement en vertu de nos promesses électorales, devait être proposée par le Conseil des Chefs d'Etat et de Gouvernement.
Ce fut le cas et c'est donc Monsieur Jean-Claude Juncker qui sera soumis au vote d'approbation ou de refus du Parlement européen.

 Pour obtenir cette majorité, Monsieur Juncker doit proposer un programme aux 3 parties du "contrat de gouvernement" dont il a besoin pour être élu le plus légitimement possible.
Ce contrat ne peut pas être mis en œuvre sans le parti arrivé en deuxième position aux élections (S&D - 191 députés), et c'est la raison pour laquelle Monsieur Schulz a été réélu ce mardi 1er juillet 2014 Président du Parlement européen pour deux ans et demi.

 Cet accord inclut également les libéraux-démocrates de l'ADLE qui ont bénéficié de vice-présidences du Parlement et de la responsabilité de deux commissions. Pour appliquer au maximum les promesses électorales qui ont été faites, Monsieur Juncker devra venir devant ces groupes pro-européens pour proposer un programme et nous exigerons de lui qu'il mette en vigueur le plus vite possible :

  •  un programme de lutte contre le chômage,
  • une politique de l'immigration,

  • et une politique européenne pour l'énergie et la transition énergétique.

Il n'y a pas d'arrangements obscurs, mais une déclinaison de décisions qui découlent de la mise en œuvre du respect de notre parole aux électeurs.

C'est la première fois depuis qu'a été institué le suffrage universel européen en 1979 que le choix majoritaire des électeurs européens, tous pays confondus, sera pris en compte pour désigner le sommet de la pyramide, à savoir le Président de la Commission.

                                Le lundi 1er juillet 2014

                         Jean-Marie Cavada

                           

 

 

 

30/06/2014

Quel agenda pour l'UE après les élections européennes du 24 mai?

Le nouveau Parlement européen issu des élections doit maintenant s'organiser. Cela peut sembler se faire sur un temps interminable, mais il ne faut pas oublier que le Parlement européen n'est pas l'Assemblée nationale et que tout est agenda.jpgaffaire de consensus.

1ére étape: Formation des groupes politiques (fin de cette étape le 24 Juin)

 

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13/06/2014

Communiqué de presse du Mouvement européen-France

communiqué-presse-MEF-post-élections.jpg


                                             

 
 

A l’issue du résultat alarmant des élections européennes, le ME-F a réuni les personnalités publiques et les membres de ses comités d’experts en session extraordinaire ce jeudi 12 juin.

Les résultats du scrutin du 25 mai dernier ont ouvert la porte du Parlement européen à ceux qui souhaitent la disparition de l’Union, et la France a pris le risque d’affaiblir sa voix internationale en y envoyant la plus forte délégation d’anti-européens. Dans ces conditions, loin de fustiger les électeurs déçus, le ME-F appelle à comprendre et à répondre à ce vote des colères par de nouvelles actions déterminées :

  • Nous souhaitons d’abord une action urgente dans la lutte contre le chômage, notamment des jeunes, en aidant massivement les Etats européens dans leur bataille pour la croissance. Ce qui passe par une action et une réflexion sur la recherche et l’innovation en même temps que la convergence des économies, la perspective d'une convergence fiscale.

  • Nous appelons à la mise en place d’une politique communautaire d’immigration sur la base des besoins des pays membres. Nous réclamons le lancement d'une vraie politique énergétique, incluant les perspectives de la transition énergétique. Enfin, devant les périls du monde, nous demandons aux Etats capacitaires qui souhaitent, de mettre en place une politique de défense et de sécurité.

  • Le ME-F souhaite plus de transparence dans les prises de position de l’Union en rendant publiques les réunions du Conseil européen, et appelle certains médias français à ne pas se défausser de leur responsabilité civique, mais au contraire de développer l’analyse et la pédagogie des décisions européennes pendant ces prochaines années à l’instar de certains de nos voisins.

  • Le ME-F réclame des décisions politiques plus claires, une réforme institutionnelle plus simple, et une surveillance démocratique plus exigeante des politiques mises en place. La désignation du prochain Président de la Commission européenne doit donc respecter les résultats du scrutin, le Parlement européen doit être intraitable, et son rôle complété et accentué.

Afin d’adapter sa mission au paysage nouveau, le ME-F réforme son organisation pour amplifier son action.



Le vendredi 13 juin 2014, à Paris

Pour le Mouvement Européen-France :
Jean-Marie Cavada, Député européen et Président du ME-F
Martine Méheut, Vice-présidente du ME-F
Yves Bertoncini, Directeur de Notre Europe-Institut Jacques Delors
Jean-Louis Bourlanges, Ancien Député européen et ancien Président du ME-F
Nicole Fontaine, Ancienne Présidente du Parlement européen
Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman
Serge Guillon, Ancien Secrétaire général aux Affaires européennes
Michèle Guyot-Roze, Présidente de la Fondation Hippocrène
Catherine Lalumière, Présidente de la Fédération française des Maisons de l'Europe
Jérôme Vignon, Président des Semaines sociales de France