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22/06/2010

A propos de l'initiative citoyenne

 

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Une avancée démocratique de l’Union ?

Le séminaire organisé ce matin-21 Juin-, et rehaussé par la présence du vice-Président de la Commission européenne en charge des Relations interinstitutionnelles, Maroš Šefčovič, marque une étape importante dans la concrétisation d’un engagement en faveur du droit d’initiatve citoyenne. Il s'agit d'impliquer la population et de comprendre les attentes de l'opinion pour influer la législation européenne, a expliqué Silvana KOCH-MEHRIN (FDP, Allemagne), vice-Présidente du Parlement européen dans son propos introductif.

L'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe –à l’origine de rapport sur cette initiative citoyenne-considère que l'Initiative citoyenne (art.11§4) du Traité de Lisbonne est une avancée démocratique majeure et s'engage à faire de cette nouvelle disposition un succès (voir  ce qu’est l’initiative citoyenne, en bas de cette note

Le commissaire Šefčovič a expliqué l'accord politique, sur lequel est tombé d'accord le Conseil le 14 juin dernier, lequel repose sur le double principe de la simplicité et de l'accessibilité du public d'une part et de la prévention des risques de non conformité de certaines Initiatives citoyennes avec le Traité d'autre part. Sur ce second point, c'est la Commission qui demeure seule à même de déterminer si une Initiative citoyenne est ou non recevable, a-t-il rappelé. Une approche contestée par la rapporteure fictive de l'ADLE au sein de la commission parlementaire des Affaires constitutionnelles (AFCO), Anneli JÂÂTTEENMÄKI (Suomen Keskusta, Finlande). Pour elle en effet: ce devrait être à la Cour de Justice de décider en dernier ressort de l'éligibilité d'une initiative.

Co-rapporteur du texte à la commission parlementaire des Pétitions, et vice-Présidente du Parlement européen, Diana WALLIS (LibDem, Royaume-Uni) s'est prononcée pour "une procédure ouverte" quant à l'origine des signataires d'une Initiative citoyenne. Je souhaite que les jeunes de plus de 16 ans aient l'opportunité de participer à une Initiative, a-t-elle déclaré ajoutant que selon elle le Parlement européen devra se faire l'avocat de certaines Initiatives.

Concluant le séminaire, Marian HARKIN (Indépendante, Irlande) a souligné: Il est crucial que cette innovation institutionnelle réussisse si l'on veut parvenir à combler le fossé démocratique croissant entre l'UE et nos concitoyens.

Pour rappel : ce qu’est l’initiative citoyenne

 Innovation fondamentale du traité de Lisbonne, l'Initiative citoyenne permet à un million d'Européens de demander à la Commission européenne de faire une proposition législative dans un domaine particulier. Selon l'accord politique conclu au Conseil, tout organisateur devra d'abord s'enregistrer et expliquer son projet avant de collecter les soutiens. Lorsque 100 000 signatures auront été récoltées, la Commission décidera si l'initiative est admissible ou non avant de poursuivre la collecte des autres signatures. Le Parlement européen devrait se prononcer d'ici la fin de l'année sur base des rapports des commissions AFCO et PETI.

Source: site de l'ADLE

Dans sa conférence du 14 Juin à Versailles, (voir le compte-rendu), M J Barrot demandait aussi que l'initiative citoyenne soit validée par le Parlement et non par la Commission.. une future avancée démocratique ?

Les passages en gras ne sont pas dans le texte, mais sous ma responsabilité !

Viviane Boussier

17/06/2010

compte-rendu de la rencontre avec Jacques Barrot

Rencontre avec  Jacques Barrot à Versailles, le 14 Juin 2010barrot.jpg

 Le conférencier, Jacques Barrot  est membre du Conseil Constitutionnel,  ancien Vice-président  de la commission européenne, ancien ministre. C’est donc avec toute sa connaissance des dossiers et ses compétences  qu’il  a présenté ses réflexions sur la question proposée : L’Europe est-elle arrivée à maturité ? et  a répondu aux questions des membres du Mouvement européen yvelinois.

Pour lui,

-les institutions européennes sont à la croisée des chemins, les cartes sont en train d’être redistribuées, en particulier celle du Parlement  qui doit tout faire pour devenir une force de proposition

-la crise financière actuelle est  liée à la relation franco-allemande et aux divergences que les « marchés attendent !

- il nous faut retrouver de la  motivation : l’Europe de l’énergie proposée par J Delors  pourrait être un moteur de la relance de l’Europe

-nous sommes confrontés à des menaces-repli nationaliste, perte de la notion d’intérêt commun-, mais aussi à des espoirs-le désir d’Europe aux Balkans, et pourquoi pas la prise de conscience  du besoin d’intégration économique plus forte ?-.

Les questions des auditeurs  ont précisé sa pensée : ne va-t-on pas se rendre compte que nous ne pouvons rien faire seuls ?  Le modèle européen doit servir de modèle de gouvernance mondiale. Par contre, nous sommes affaiblis par le peu de communication de l’Europe à travers les médias en particulier, par l’absence de budget, par le manque d’ambition de la Commission.

 L’Europe est au service de la personne, des droits de l’Homme,  on a besoin  de faire rayonner ces valeurs et pas seulement  vouloir être une Europe financière et économique

Viviane Boussier

 

A propos des frontières de l'Europe

logo sénat.gifVoici un rapport du Sénat, en date du 8 juin, sur les "frontières de l'Europe", un débat qui revient régulièrement dans les rencontres. L'auteur est : Pierre Fauchon, au nom de la Commission des Affaires européennes. Même s'il ne peut clore le débat, il peut au moins continuer à alimenter cette probématique !

Le voici en format "résumé" ! Rapport d'information n° 528