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22/03/2011

Discussion constructive entre le Parlement européen et les Parlements nationaux

Quelques échos de Bruxelles envoyés par Sylvie Goulard, députée européenne.

L'Europe avance à petits pas, ...le tout est d'avancer ! parlement européen bruxelles 2.jpg

Quelques extraits de ces "échos": (les passages surlignés en gras ne le sont pas dans le texte-NDLR-)

Lundi 14 mars 2011, une discussion constructive entre le Parlement européen et les Parlements nationaux

Le lundi 14 mars 2011, s'est tenue la réunion entre le Parlement européen et les Parlements nationaux sur le "Semestre européen" pour la coordination des politiques économiques. Lors de cette journée, une cinquantaine de représentants des 27 Parlements nationaux ont pu s'entretenir avec Herman Van Rompuy, mais aussi Jean-Claude Juncker ou Olli Rehn. J'ai été très sensible à la venue de membres de l'Assemblée Nationale et du Sénat français, dont Jérôme Cahuzac, Président de la commission des finances de l'Assemblée Nationale, et Denis Badré de la commission des finances du Sénat. A l'occasion de cette rencontre j'ai pu prendre la parole et insister sur l'importance d'un meilleur dialogue entre le Parlement européen et les Parlements nationaux :

• Ce dialogue est tout d'abord nécessaire pour des raisons juridiques. Le Traité de Lisbonne a en effet élargi la co-décison et accru les pouvoirs des Parlements Nationaux.

• Ensuite, la crise économique rend ce dialogue tout à fait essentiel. Ce n'est qu'à travers un travail étroit de collaboration avec les institutions démocratiques nationales que l'Union pourra restaurer la confiance des citoyens en aboutissant à des mesures concrètes.

Les Ministres des finances français et allemand au Parlement européen

Monsieur Wolfgang Schäuble, Ministre des finances allemand, et Madame Christine Lagarde, Ministre française de l'économie des finances et de l'industrie ont répondu à l'invitation des députés de la commission ECON du Parlement et sont venus dialoguer avec nous en marge de la réunion du Conseil ECOFIN. Ayant beaucoup oeuvre pour leur venue, je me réjouis des échanges de vues que nous avons pu avoir sur la gouvernance économique. Le Parlement européen est, depuis le Traité de Lisbonne, co législateur au même titre que le Conseil.

 

Mercredi 16 mars 2011, séminaire sur les euro-obligations organisé par Sylvie Goulard

Mon équipe et moi-même avons organisé au Parlement européen un séminaire sur les euro-obligations. Jacques Delpla et Jakob von Weizsäcker sont venus présenter à la cinquantaine de participants ayant répondu à mon invitation leur "blue bond proposal". Cette idée innovante qu'ils ont développée au sein du Think Tank européen Bruegel vise à prévenir les crises de la dette en Europe et à inciter les Etats à respecter le Pacte de Stabilité et de Croissance. Ceci serait rendu possible par un système consistant à diviser la dette de chaque pays en deux parties, l'une étant mise en commun au niveau européen.

Ce séminaire a eu pour but de stimuler et de nourrir le débat sur les eurobonds qui a lieu au Parlement européen depuis mon rapport sur la surveillance budgétaire dans la zone euro, dans le cadre du paquet sur la gouvernance économique. Il serait malsain que le débat sur les eurobonds se déroule partout, sauf au Parlement européen....

La totalité se sa "chronique" peut être lue sur son site:

http://www.sylvie-goulard.eu/index.php/content/41-chroniq...

Viviane Boussier

Commentaires

Bonne initiative.
1_ Un autre regard sur le commerce international

Circulation des marchandises entre pays industrialisés et pays émergents sans restrictions réglementaires, quotas ou autres, c’est le but espéré. La condition sine quoi non pour l’atteindre est une organisation pragmatique de la façon de commercer entre ces deux partenaires commerciaux.
L’Organisation Mondiale du Commerce, entre pays industrialisés et pays émergents, telle qu’elle est organisée actuellement, est impossible. Elle interdit, entre ces pays, tout équilibre de la balance commerciale. Soit, l’équilibre monétaire est établi, mais, l’équilibre de la valeur réelle des marchandises échangées est catastrophique, soit la valeur réelle des marchandises est en accord, mais alors, l’équilibre monétaire est faussement excédentaire.
Les différences des salaires, l’existence ou non de protection sociale et des taux de change monétaire irréalistes ont pour effet de donner à une même marchandise, dans chacun de ces pays, des valeurs locales dont la différence est énorme. Cette caractéristique interdit, entre ces
pays, tout commerce international équilibré.
En fait le désordre a pour cause une erreur d’organisation commerciale internationale et les efforts de nos meilleurs économistes ne pourront pas apporter une solution pérenne tant que cette erreur n’aura pas été corrigée.
La bévue a été, pour l’O.M.C., d’espérer créer un commerce international en libre échange entre un pays industrialisé et un pays en développement sans opérer un rééquilibrage entre les valeurs locales des marchandises échangées.
Ce commerce est impossible sans provoquer les difficultés que nous vivons actuellement
İL serait nécessaire, pour le pays ou les marchandises sont les plus chères, de fixer, en accord avec son partenaire commercial, le taux de réévaluation appliqué aux marchandises qu’il importe de façon qu’elles gardent un caractère attractif, mais non dangereux pour son marché intérieur.
Ce même taux serait appliqué, mais en dévaluation, sur les marchandises exportées en direction de ce partenaire commercial, ce qui aurait pour effet de les mettre au niveau du pouvoir d’achat de ce pays. Les réévaluations financeraient les dévaluations. Quel que soit le sens du déséquilibre de la balance commerciale, sa conséquence, sur la quantité des marchandises exportées qui pourraient bénéficier du taux de dévaluation ou sur leurs prix, rétablirait automatiquement l’équilibre.
Nous sortirions, ainsi, de cette situation incroyable, d’un pays, dont la population a besoin de tout, mais dont les marchandises sous évaluées, ne lui donne pas le pouvoir d’achat correspondant dans le pays qui est son partenaire commercial ; et d’autre part, d’un pays industrialisé a fort potentiel de production, mais dont la population vit le chômage parce que son marché intérieur est gravement perturbé par les faillites et les délocalisations et que ses prix sont hors de porté du pouvoir d’achat de ses partenaires commerciaux.

L’O.M.C. a une structure et une organisation qui lui permet de régler les différents commerciaux entre les pays industrialisés d’évolution identique.
L’absurdité de l’application de la règle de libre circulation ‘a des pays dont les différences de développement et des valeurs locales de leurs marchandises sont énormes est la cause essentielle de la crise en cours.
L’application de la théorie de l’O.M.C. ‘a ces pays a provoqué le chômage dans toutes les nations industrialisées, ce qui a engendré le problème des Subprimes en Amérique qui par contamination s’est propagé aux autres banques du monde. Les Subprimes ne sont qu’une conséquence, et non pas une cause.
L’O.M.C. est incontestablement l’instigatrice des désordres.

2_ L’APPLİCATİON DU TAUX DE REEVALUATİON – DEVALUATİON
CONSEQUENCES.

Le taux de réévaluation-dévaluation ferait l’objet d’une variation inversement proportionnelle au changement éventuel du taux de change des monnaies des deux partenaires, il acquerrait ainsi la capacité de stabiliser les prix ‘a 100% et d ‘anéantir toutes tentatives de spéculation sur ces deux monnaies.

La concurrence, indispensable pour la régulation du marché, ne serait pas affectée par le taux de dévaluation, ce dernier étant le même pour tous les producteurs du pays industrialisé.

L’application du taux de réévaluation-dévaluation rééquilibrerait l’échange commercial en valeur monétaire et en valeur des marchandises échangées. L’intérêt des deux partenaires serait de développer leurs échanges. Aucune spoliation ni aucune perturbation du marché intérieur des deux partenaires ne pourrait être détectée. Une stabilité pérenne s’installerait.

Ce nouveau concept de commerce international, n’impliquerait ni n’exclurait, un consensus de plusieurs pays industrialisés. Un seul d’entre eux pourrait décider de l’appliquer envers les pays en développement tout en conservant sa relation avec l’O.M.C.qui, elle, a une structure adaptée pour régler les problèmes de commerce entre pays industrialisés.

Tout excès dans un sens ou dans l’autre du montant du Taux de Réévaluation-Dévaluation a pour conséquence le blocage de l’échange commercial entre les deux partenaires. Pour l’un et l’autre, soit l’importation est altérée, soit l’exportation. L’usage même du Taux de Réévaluation-Dévaluation déterminerait le montant de ce taux.
Ce commerce mondial impliquerait la mise en place d’un contrôle douanier. Mais nous savons faire cela, n’est-ce pas. Il serait réduit a des points de control. Les deux pays ayant un intérêt commun le transfert des marchandises se ferait par une action concertée des douanes des deux pays. Cette transaction n’aurait plus aucun caractère protectionniste et favoriserait de façon effective le commerce international sans effets secondaire défavorable.

Dans cette nouvelle situation, de stabilité des prix et des monnaies, l’activité des établissements financiers reprendrait dans une ambiance beaucoup plus détendue et moins risquée. İls seraient enfin durablement délivrés de leurs risques de déviance sans souffrir ni de règlement ni de contrainte.

Ce nouveau commerce international aurait la capacité de s’intégrer dans une Europe qui aurait la sagesse de coordonner ses salaires, ses règlements fiscaux, ses législations techniques, ses systèmes de protection sociale. Ces derniers, par une T.V.A. SOCİALE par exemple.
İl aiderait cet effort Franco-Allemand qui établit en Europe la Règle d’Or, en lui apportant ce qui lui manque. C’est à dire la garantie d’une reprise d’activité de l’ensemble de l’Europe.

L’évidente nécessité de la coordination des pays de l’Europe et la, non moins, nécessaire fiabilité qu’ils doivent garantir à l’extérieur, seraient ainsi réalisées.

Le personnel des agences de cotations pourrait prendre des vacances.



3_ L’AUTO REGULATİON DU TAUX DE REEVALUATİON – DEVALUATİON

TAUX TROP FORT :
Les marchandises importées sont trop chères sur le marché national, les importations s’effondrent.
Les marchandises nationales sont bien placées en prix sur le marché de l’exportation mais les liquidités qui permettent de financer les dévaluations sont faibles. Marché d’abord stagnant suivi d’une récession. Conséquences : diminution du revenu de la population et de l’Etat.

TAUX TROP FAİBLE :
Les prix des marchandises importées sont très en dessous de ceux des marchandises locales. Le marché de l’importation se développe rapidement.
Les prix des marchandises exportées ont augmenté, le taux de réévaluation - dévaluation ayant diminué. L’exportation régresse rapidement.
Les conséquences : balance commerciale déficitaire, le chômage se développe, si le taux n’est pas corrigé, quelques-unes des entreprises font faillite, de nombreux prêts bancaires ne sont plus honorés. Les établissements financiers sont en difficulté. La population souffre. Le revenu de l’Etat s’effondre.

TAUX AU BON NİVEAU :
Les prix des marchandises ‘a l’importation sont raisonnablement attractifs. Ce marché est actif et stable. Les liquidités obtenues par le taux de réévaluation des marchandises importées sont conséquentes et dynamisent le marché ‘a l’exportation. Le chômage est réduit, la balance commerciale est équilibrée et stable. La montée en puissance de l’activité associée a une stabilité des prix, inconnue jusqu’’a ce jour, permet une évolution du marché intérieur régulière. Le climat social devient calme. L’Etat peut établir des budgets respectant la Règle d’Or sans être tributaire de l’instabilité. En peu de temps, de petites retouches d’ajustement donneraient au taux de Réévaluation – Dévaluation sa valeur définitive.

La monnaie est un outil dont le rôle est de faciliter le commerce. En aucun cas et d’aucune façon elle ne doit être une marchandise. Cette nouvelle organisation du commerce international règle le problème de façon efficace puisqu’elle élimine la spéculation sur les monnaies sans règlement et sans contrainte. De plus elle stabilise totalement les taux de change. Les prix deviennent stables.

Les délocalisations, ‘a part celles qui ont pour objectif d’approvisionner les populations des pays dans lequel elles s’installent, perdront leur motivation.
Les entreprises sérieuses, bien organisées, pilote dans leur technique et disposant de personnel qualifié ne seront plus ‘a la merci d’un concurrent, pourtant de moindre qualité, mais qui s’étant délocalisé, peut réussir à les exterminer rapidement.

La reprise de l’activité, ajoutée à l’élimination de ces points noirs, donnera à la Bourse un climat sûrement meilleur et les porteurs d’actions dormiront mieux.

Concept de Noël RAMBALDİ politiquement neutre.
noelrambaldi(arobase)gmail.com

Écrit par : Noel RAMBALDİ | 03/09/2011

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