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07/05/2010

Plan d'aide à la Grèce

carte de la grèce.jpgPourquoi ils ont voté "non" au plan d'aide à la Grèce, le 3 Mai ?

Le site "Euractiv" revient sur les raisons qui ont motivé ce non face au consensus des députés de l'Assemblée nationale; se faisant leur porte-parole le député F Hollande justifie ainsi le vote des députés socialistes : Nous ne sommes pas là dans un débat droite-gauche, nous sommes là dans un débat européen et un débat de principe.

 Voir l'ensemble de cet article sur le site qui replace ce texte dans le contexte de la crise.

Cette dernière est aussi l'occasion pour Guy Verhofstad, Président du groupe ADLE au Parlement européen,( Alliance des libéraux et Démocrates) de mettre  en garde contre l'intergouvernementalisme, 60 ans après la Déclaration de Robert Schuman


Dans un message à l'occasion du week-end commémorant de façon symbolique le Jour de la Victoire en Europe (8 mai 1945) et la Déclaration du ministre des Affaires étrangères français, Robert Schuman (9 mai 1950) qui a donné naissance à l'intégration européenne, Guy VERHOFSTADT, président de l'ADLE au sein du Parlement européen, met en garde contre une dérive vers un nationalisme du 20ème siècle:

Malgré l'histoire de l'intégration européenne des 60 dernières années, inspirée par les Pères fondateurs de la période d'après-guerre, le nationalisme n'a pas encore été banni et les États membres continuent à privilégier l'approche intergouvernementale plutôt que la méthode communautaire pour dégager une position commune".

"Trop souvent, le rôle de la Commission européenne est contrecarré par les Etats membres. Que ce soit la stratégie 2020 pour la croissance économique, usurpée par le Conseil européen qui insiste sur le maintien de d'une méthode ouverte de coordination discréditée et la pression des pairs; que ce soient les retards gravissimes pris pour répondre à la crise obligataire grecque pour cause de discussion sans fin entre les 27 États membres, plutôt que la recherche d'une réponse communautaire unique, ce qui a prolongé et aggravé la détresse de la Grèce et de la zone euro; que ce soit enfin la proposition actuellement sur la table pour l'architecture du nouveau service d'action extérieur qui s'arc-boute sur la vieille méthode intergouvernementale et non sur la méthode communautaire qui conduirait à une plus grande efficacité grâce à une action commune cohérente."

"Comme en 1950, lorsque Robert Schuman et Konrad Adenauer ont convenu de mettre de côté les intérêts nationaux dans l'intérêt général européen, nous sommes confrontés à un choix difficile aujourd'hui sur l'orientation à prendre pour notre Union. Aujourd'hui, les dirigeants devraient montrer le même courage que leurs prédécesseurs et reconnaître qu'unir nos efforts profite à tous tandis que faire cavalier seul n'avantage personne.

 Les extraits en gras ne le sont pas dans l'article; ils sont mis en valeur en référence à l'actualité de la crise grecque(NDLR)

Viviane Boussier 

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